Le président iranien, Masud Pezeshkian, a été blessé lors d'un attaque aérienne israélienne le 16 juin. Cette frappe visait un bâtiment où se tenait une réunion du Conseil Suprême de Sécurité Nationale d'Iran, selon un rapport de presse. Des sources indiquent que plusieurs responsables, y compris le président, ont subi des blessures légères.
La réunion s'est déroulée dans l'ouest de Téhéran, avec la présence de personnalités influentes comme Mohammad Baqer Qalibaf, président du Parlement, et Gholamhosein Mohseni Ejei, chef du Pouvoir Judiciaire. Le rapport de l'agence Fars, affiliée à la Garde Révolutionnaire, précise que l'attaque a eu lieu le matin du 16 juin.
Les responsables se trouvaient dans les étages inférieurs lorsque six bombes ou missiles ont été lancés contre les entrées et sorties du bâtiment. L'objectif était de bloquer les routes d'évasion et d'interrompre le flux d'air, provoquant des explosions qui ont coupé l'électricité au rez-de-chaussée.
Heureusement, une escotille de secours avait été préparée, permettant aux responsables de s'échapper après l'attaque. Cependant, en tentant de fuir, Pezeshkian et d'autres ont subi des blessures légères aux jambes. Ce moment critique a mis en lumière la vulnérabilité des hauts responsables iraniens face à de telles agressions.
Pezeshkian a précédemment déclaré que des agents israéliens avaient tenté de l'assassiner, mais leur tentative a échoué. Cet incident s'inscrit dans un contexte de tensions accrues, avec une guerre de 12 jours débutée le 13 juin. Israël a alors tué de nombreux membres de la Garde Révolutionnaire, y compris des figures militaires clés.
En réponse à ces offensives, l'Iran a lancé des missiles sur le territoire israélien. Le conflit a pris fin temporairement lorsque le président Donald Trump a annoncé un cessez-le-feu le 24 juin, suite à des bombardements américains sur des installations nucléaires iraniennes.
Les événements du 16 juin soulignent les tensions persistantes entre l'Iran et Israël. L'attaque aérienne a mis en danger des responsables iraniens, et les répercussions de ce conflit continuent de se faire sentir. La situation reste volatile, et les développements futurs sont à surveiller de près.