Salvador Navarro, Président de la Patronale Valencienne : "Nous avons un problème de réputation tandis que d'autres autonomies fonctionnent"

Introduction

En tant que président de la patronale valencienne CEV, Salvador Navarro a été une voix critique face à la guerre entre le gouvernement de Pedro Sánchez et celui de Carlos Mazón, suite à la tragédie de la dana. Six mois après cet événement, il dresse un bilan peu flatteur de la situation actuelle.

Bilan de la situation actuelle

Navarro souligne que la situation est loin d'être positive. Les administrations continuent de se quereller, et il y a une lutte politique pour éviter toute responsabilité judiciaire concernant la dana. Cette situation est devenue un véritable champ de bataille politique, laissant de nombreux commerces fermés après avoir subi des dommages.

Il demande plus d'agilité et de sensitivity de la part des autorités, mais constate qu'aucune de ces qualités n'est présente actuellement. La récupération de ces commerces semble de plus en plus difficile avec le temps qui passe.

Les intérêts partis politiques

Concernant la guerre politique entre le gouvernement espagnol et la Generalitat, Navarro affirme que les intérêts partisans priment. Les administrations centrale et valencienne peinent à s'accorder, aggravées par une bureaucratie inefficace. Il insiste sur la nécessité d'inviter des interventeurs pour comprendre les enjeux financiers auxquels font face les municipalités.

Il appelle également à une réforme des protocoles d'urgence, soulignant que la population ne peut pas rester sans protection face à de tels événements.

Rôle de la Vice-présidence pour la récupération

La Vice-présidence pour la Récupération, créée par Mazón, semble avoir un rôle limité. Navarro note qu'avec un budget restreint et des partenaires qui remettent en question les décisions, la situation est délicate. Les investissements nécessaires pour la récupération prennent du temps, ce qui complique les choses.

Il souligne que, même si la Vice-présidence n'est pas immédiatement efficace, des décisions doivent être prises concernant les terrains inondables et les investissements hydriques.

Problèmes de réputation pour la Communauté valencienne

Navarro exprime ses préoccupations quant à l'image de la Communauté valencienne. La focalisation sur le 29 octobre, date de la tragédie, nuit à sa réputation. Il compare la situation à d'autres communautés qui avancent efficacement, tandis que la Communauté valencienne semble stagner.

Il craint que cela n'affecte les investissements étrangers, alors que d'autres régions, comme la Catalogne, se normalisent et reçoivent l'attention du gouvernement central.

Conclusion

En conclusion, Salvador Navarro appelle à une prise de conscience des enjeux politiques et économiques en jeu. Il demande une réforme des pratiques administratives et une meilleure collaboration entre les différentes institutions pour surmonter cette crise. La situation actuelle nécessite des actions concrètes et rapides pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent à l'avenir.