Le magistrat du Tribunal Suprême, Leopoldo Puente, a pris une décision importante dans l'affaire de Koldo. Il a ordonné le renvoi de l'affaire concernant la contratation de Jésica Rodríguez, amie personnelle de l'ex-ministre José Luis Ábalos, au Juzgado Central de Instrucción Número 2 de la Audiencia Nacional. Cette mesure vise à examiner d'éventuels indices de criminalité.
Dans son ordonnance, Puente a transmis des documents clés relatifs à ces contrats, élaborés par les entités INECO et TRAGSATEC. Il a également inclus une partie du rapport de l'Unité Centrale Opérationnelle (UCO) de la Garde Civile et la déclaration de Rodríguez en tant que témoin. Selon le magistrat, il existe des indices suffisants pour suspecter une participation significative d'Isabel Pardo de Vera dans ces contrats.
Il a été noté que Pardo de Vera aurait pu participer à une contractation jugée irrégulière. Cette situation implique également Koldo García Izaguirre, qui est également sous enquête. Le magistrat a souligné que Pardo de Vera n'a pas exercé d'activité professionnelle pendant son contrat, ce qui soulève des questions sur la légitimité de cette embauche.
Leopoldo Puente a également demandé à l'UCO d'examiner l'attribution des travaux mentionnés dans les documents fournis par l'entrepreneur Victor de Aldama. Il a ordonné l'identification de l'entreprise qui a obtenu ces contrats et la vérification du processus d'attribution. Cette décision découle d'un rapport d'expertise caligraphique concernant Koldo García.
En outre, Puente a décidé de convoquer comme témoins Claudia Montes, une autre amie d'Ábalos, et César Moreno. Montes pourrait être liée à une embauche irrégulière chez LOGIRAIL SME SA, tandis que Moreno pourrait fournir des informations sur des paiements réguliers de 10 000 euros à Koldo García.
Le juge Puente a précisé que, bien qu'il soit convoqué comme témoin, César Moreno devra se présenter avec un avocat, car il est également considéré comme investigé. Cela souligne la complexité de l'affaire et les implications potentielles pour tous les impliqués.
Enfin, le magistrat a rejeté toutes les demandes de la défense de José Luis Ábalos, y compris la convocation de témoins tels que le ministre de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska. Puente a jugé ces demandes non pertinentes pour l'enquête en cours.
Cette affaire met en lumière des pratiques controversées au sein des administrations publiques. Les décisions prises par le magistrat Puente pourraient avoir des conséquences significatives pour les personnes impliquées. L'évolution de cette enquête sera à suivre de près, car elle pourrait révéler des irrégularités dans le processus de contractation public.