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Page affirme que la pression de Sánchez sur lui a été "inefficace", tandis que Lambán évoque sa "colère" et sa "perte de contrôle" lorsqu'il l'appelait pour se plaindre.

Publié le : 12 mai 2025

Révélations sur la pression politique

Emiliano García-Page et Javier Lambán ont récemment exprimé leur inquiétude concernant la pression qu'ils auraient subie de la part de Pedro Sánchez. Cette pression aurait été transmise via José Luis Ábalos, qui leur aurait demandé de "cesser de déranger". Ces informations proviennent de whatsapps révélés par EL MUNDO, envoyés entre 2020 et 2021.

García-Page a déclaré qu'il ne se souciait pas des insultes, mais qu'il était plus préoccupé par les problèmes de fond, tels que les accords avec les indépendantistes. Il a affirmé n'avoir jamais ressenti de menace de la part de la direction du PSOE, contrairement à Lambán qui a décrit des conversations avec Sánchez marquées par une colère inattendue.

Conversations téléphoniques révélatrices

Lambán a partagé qu'il avait eu plusieurs conversations téléphoniques avec Sánchez, où il a été frappé par la réaction excessive du président. Il a noté que ces échanges étaient souvent marqués par une irritation qui lui semblait déplacée, étant donné qu'il s'agissait de désaccords normaux au sein d'un parti.

Il a également évoqué une réprimande reçue en 2022 après avoir exprimé son opinion lors d'un événement public. Selon lui, cette réaction était disproportionnée et révélait une obsession de la part de Sánchez, qui ne tolérerait pas la critique.

État du parti et dissidence

Lambán a déploré que le PSOE soit devenu un "pâramo absolu" où la dissidence est complètement éliminée. Il a souligné que ceux qui osent critiquer le parti le font désormais en dehors des frontières organiques, car la situation est devenue intenable. Son opinion est que cette répression de la voix dissidente nuit à la démocratie.

Il a également mentionné que, dans les années récentes, la tendance à confondre les présidents autonomiques avec des délégués du gouvernement s'est intensifiée, créant une tension inutile entre les différentes strates du parti.

Réactions des autres membres du PSOE

Susana Díaz, ex-présidente d'Andalousie, a également réagi en qualifiant la situation de "surréaliste". Elle a affirmé que les transcriptions des messages révélés dépassaient la fiction et étaient très préoccupantes. Sa déclaration a mis en lumière la tension croissante au sein du parti, exacerbée par des conflits internes.

Elle a ajouté que les problèmes de leadership au sein du PSOE étaient devenus évidents, et que la gestion de ces conflits était essentielle pour l'avenir du parti. La crise actuelle pourrait avoir des répercussions durables sur la structure du PSOE.

Perspectives et avenir du PSOE

Le Parti Populaire (PP) a également réagi, soulignant que la perception de Sánchez comme une personne froide était erronée. Ils ont critiqué sa gestion des affaires internes et son comportement envers ses collègues. Pour eux, la situation actuelle révèle des incohérences dans la façon dont Sánchez dirige le parti.

Alberto Núñez Feijóo a prévu de discuter de cette dégradation des services publics lors de son intervention au Comité Exécutif National. Il a averti que, bien que Sánchez puisse regretter certains de ses collaborateurs, personne ne regrettera sa présence en tant que leader.

Conclusion

Les tensions au sein du PSOE, révélées par des échanges privés, soulèvent des questions cruciales sur la direction et l'avenir du parti. Les critiques internes, la gestion des désaccords et la dissidence sont des éléments qui devront être abordés. L'avenir du PSOE dépendra de sa capacité à naviguer ces défis tout en maintenant une cohésion interne.

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