Le Service Public de l'Emploi État (SEPE) a des règles précises concernant les congés médicaux après un licenciement. Un travailleur peut continuer à être en arrêt maladie après avoir été licencié. Cependant, la situation varie selon la cause de cet arrêt.
Si l'arrêt est dû à un accident du travail ou à une maladie professionnelle, les règles sont différentes. En revanche, si l'arrêt concerne une maladie commune ou un accident survenu en dehors du travail, des déductions s'appliquent.
Selon l'article 283 de la Loi Générale de la Sécurité Sociale, le SEPE déduira les jours d'arrêt maladie du total des jours de prestations de chômage auxquelles un travailleur a droit. Cela signifie que le temps passé en arrêt pour des raisons non professionnelles est pris en compte.
Une fois le travail terminé, le SEPE continue de verser la prestation d'incapacité temporaire pendant toute la durée de l'arrêt. Le montant de cette prestation est calculé sur la base des revenus de chômage, et non sur le salaire précédent.
Après avoir reçu un certificat médical de reprise, le travailleur a 15 jours pour demander ses prestations de chômage. Il est essentiel de respecter cette période pour éviter des complications. Si un travailleur a droit à 24 mois de prestations, mais a été en arrêt pour une maladie commune pendant deux mois, il ne lui restera que 22 mois.
Ce système de déduction s'applique uniquement aux arrêts non professionnels. Cela signifie qu'il est crucial de comprendre la nature de l'arrêt pour savoir comment cela affectera les droits aux prestations.
En cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle, le traitement est très différent. Les jours d'arrêt ne sont pas déduits des droits au chômage. Ainsi, le travailleur reçoit la prestation d'incapacité temporaire jusqu'à son rétablissement.
Une fois rétabli, il peut bénéficier de la totalité des prestations de chômage auxquelles il a droit. Par exemple, s'il a droit à 24 mois de prestations et respecte les conditions, il les recevra intégralement après son retour au travail.
Il est donc essentiel de bien comprendre les règles du SEPE concernant les arrêts maladie. La nature de l'arrêt influence directement les droits aux prestations. Les travailleurs doivent être attentifs aux délais et aux conditions pour maximiser leurs droits.