Le Premier ministre a affirmé sa volonté de poursuivre les plans visant à réduire le budget des prestations. Sir Keir Starmer a réagi face aux éventuels rebelles au sein du Parti travailliste, en insistant sur la nécessité de faire passer les réformes. Les députés voteront dans les prochaines semaines sur un ensemble de mesures visant à réduire le budget des prestations de 5 milliards de livres d'ici 2030.
La loi sur la réforme du bien-être inclura des propositions visant à rendre plus difficile pour les personnes handicapées ayant des conditions moins sévères de demander le Personal Independence Payment (PIP) en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord. Lors d'une conférence de presse, le Premier ministre a déclaré : "Nous devons faire passer les réformes, et j'ai été clair à ce sujet depuis le début."
Il a ajouté : "Le système ne fonctionne pas. Il ne fonctionne pas pour ceux qui ont besoin de soutien, ni pour les contribuables. Tout le monde s'accorde à dire qu'il a besoin de réformes, nous devons le réformer et c'est ce que nous avons l'intention de faire."
La semaine dernière, les ministres ont cherché à rassurer les députés travaillistes inquiets en introduisant une période de transition pour ceux dont les prestations sont retirées. De nombreux députés ont exprimé des inquiétudes concernant les plans de réduction des paiements PIP et de l'élément lié à la maladie du Universal Credit.
Beaucoup ont déclaré être prêts à voter contre la législation principale que le gouvernement doit adopter pour apporter des changements aux paiements de bien-être. Selon l'évaluation d'impact du gouvernement, le paquet de bien-être pourrait plonger 250 000 personnes supplémentaires, dont 50 000 enfants, dans la pauvreté relative.
Interrogé sur d'éventuelles concessions supplémentaires, Sir Keir a réaffirmé sa détermination à avancer avec les changements : "Les principes restent les mêmes, ceux qui peuvent travailler doivent travailler. Ceux qui ont besoin de soutien pour travailler devraient recevoir ce soutien, ce qui, je ne pense pas, est le cas actuellement."
Il a également mentionné que "ceux qui ne pourront jamais travailler devraient être correctement soutenus et protégés. Cela inclut de ne pas être réévalués sans cesse." Ces principes sont au cœur des réformes à venir.
Le Premier ministre et Sir Keir Starmer se retrouvent à un tournant décisif concernant les réformes des prestations sociales. Alors que le gouvernement s'efforce de réduire les coûts, les inquiétudes des députés travaillistes pourraient influencer l'avenir des réformes. La situation reste tendue, et les prochaines semaines seront cruciales pour l'adoption de ces mesures.