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« J’ai emprunté 36 000 euros en plusieurs fois, le premier crédit n’a pas suffi : sans prêt, ils n’auraient pas pu poursuivre leurs études »

Publié le : 19 mars 2025

Introduction

De nombreux étudiants se retrouvent dans l'obligation de contracter des prêts pour financer leurs études. C'est le cas de Maud, qui a partagé son expérience sur TikTok, mettant en garde contre les prêts étudiants et appelant à explorer des alternatives.

Les défis des prêts étudiants

L'expérience de Maud

À 19 ans, Maud a accumulé une dette de 38 000 euros pour ses frais de scolarité. Son parcours a débuté difficilement, car ses parents n'étaient pas en mesure de l'aider financièrement. Elle raconte : « On pense que ça se fait en un claquement de doigts, mais pas du tout ». Trouver une banque prête à accepter son dossier a été un véritable défi.

Une fois le prêt obtenu, elle a ressenti un stress important. Elle savait qu'il lui faudrait un emploi à la fin de ses études. Malheureusement, cette somme n'était pas suffisante pour couvrir l'ensemble de ses années d'études. Grâce à l'alternance, elle a pu terminer son cursus.

Le cas de Jeanne

Jeanne, actuellement en M2 à l'ISC Paris, a emprunté 36 000 euros en plusieurs fois. Elle ne rembourse que les intérêts pour le moment, mais reste optimiste. Pour elle, ce prêt est une motivation à réussir. Elle souligne que beaucoup d'étudiants dans son école font face à des situations similaires.

Elle explique : « Il y a un cliché selon lequel tout est payé par les parents, mais en réalité, nous sommes nombreux à nous débrouiller ». Son emprunt représente une opportunité qu'elle n'aurait pas pu saisir autrement.

Les réalités des étudiants en kinésithérapie

Le coût des études

La question de l'endettement étudiant est particulièrement préoccupante dans les écoles de kinésithérapie. Selon la Fédération nationale des étudiant.es en kinésithérapie, 30 % des étudiants ont contracté un emprunt pour financer leur formation. La plupart des frais sont liés à des instituts privés, avec un coût moyen de 6 532 euros.

Les étudiants sont souvent orientés vers des établissements privés ou publics selon leur université d'origine. En 2024, 53 % des étudiants en kinésithérapie étaient dans le secteur privé, ce qui accentue la pression financière.

Les témoignages d'étudiants

Younes, étudiant à l'IFMK de Vichy, a fait face à des frais de scolarité élevés. Il a dû emprunter 12 000 euros par an pour couvrir ses dépenses. Malgré des aides financières, il a dû travailler dur pour subvenir à ses besoins. « C’était une année très difficile », se souvient-il.

Il n'est pas le seul à ressentir cette pression. Beaucoup d'étudiants, comme Enzo, ont également contracté des prêts pour leurs études. La complexité des démarches bancaires et le manque de soutien familial rendent la situation encore plus difficile.

Les leçons apprises

Gérer son argent

Maud partage son expérience pour aider d'autres étudiants à éviter les mêmes erreurs. Elle reconnaît qu'elle n'était pas préparée à gérer son argent et a souvent dépensé sans réfléchir. « J'avais tendance à flamber », avoue-t-elle. Cette prise de conscience est cruciale pour les futurs étudiants.

Younes, de son côté, constate que l'origine sociale joue un rôle important dans la manière dont les étudiants vivent leur emprunt. Il déplore que certains bénéficient d'un soutien financier complet de leurs parents, tandis que d'autres doivent faire des sacrifices considérables.

Conclusion

Le parcours des étudiants en quête de financement pour leurs études est semé d'embûches. Entre les prêts étudiants et la nécessité de travailler pour subvenir à leurs besoins, la réalité est souvent difficile. Il est essentiel de sensibiliser les futurs étudiants aux alternatives et aux enjeux financiers de leur parcours académique.

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