La comparecencia de Leire D�ez a suscité de nombreuses interrogations. En seulement sept minutes, elle a tenté d'aborder les accusations portées contre elle concernant une opération visant à diffamer la UCO. Cependant, ce laps de temps s'est avéré insuffisant pour répondre aux révélations des médias.
Les médias, notamment EL MUNDO et El Confidencial, ont mis en lumière une opération orchestrée par D�ez. Malgré ses tentatives de silencer certaines informations, elle n'a pas démenti les faits. L'absence de réponses claires soulève des doutes sur son rôle et celui du PSOE dans cette affaire.
Elle a affirmé que ses actions n'impliquaient pas le parti socialiste, mais ses allusions à "ceux d'en haut dans le gouvernement" restent floues. D�ez a justifié l'offre de bénéfices judiciaires comme une simple possibilité dans le cadre légal, sans nier avoir pris de tels engagements.
Les révélations concernant ses interactions avec des personnes impliquées dans l'affaire Koldo sont préoccupantes. D�ez a été accusée d'avoir tenté de silencer le comissioniste Víctor de Aldama. Elle n'a pas non plus réfuté les détails d'une réunion avec le commandant Rubén Villalba, ce qui soulève des questions sur la nature de son enquête.
Les déclarations de D�ez sur son travail de recherche semblent minimiser la gravité des accusations. En effet, elle se limite à parler d'une enquête, évitant de répondre directement aux éléments qui pourraient compromettre sa position.
Le PSOE, par la voix de Ferraz, a choisi de se distancier des actions de D�ez, la qualifiant de victime d'une campagne de guerre sale. Aucun responsable du parti n'a fourni d'explications claires, ce qui accentue le flou autour de cette affaire. Même Santos Cerdán, secrétaire d'organisation, a évité de s'exprimer sur la situation.
D�ez a annoncé une baisse volontaire de son statut au sein du parti, tout en espérant un retour. Cette situation crée un lien complexe entre elle et le PSOE, basé sur des intérêts communs et la nécessité de maintenir le silence.
D�ez a été accusée d'avoir proposé des protections judiciaires et des garanties à des individus impliqués dans des affaires sensibles. Ces offres, révélées par EL MUNDO, montrent son intérêt pour obtenir des informations compromettantes de la UCO. Elle a affirmé que ces propositions faisaient partie des possibilités légales, sans jamais les démentir.
Les détails de ces interactions soulignent une intention claire de sa part d'influencer les affaires judiciaires. D�ez a tenté de minimiser ses actions en les qualifiant de simples démarches de recherche, mais les implications restent préoccupantes.
En somme, la comparecencia de Leire D�ez a laissé de nombreuses questions sans réponse. Les accusations portées contre elle et son lien avec le PSOE soulèvent des doutes sur l'intégrité de l'opération. Alors que D�ez continue de clamer son innocence, les preuves et les témoignages recueillis par la presse mettent en lumière des éléments troublants.