
Dans un souci de prévenir la violence dans le football amateur, les districts d’Île-de-France ont mis en place un dispositif spécifique. Ce système est activé lorsque les autorités estiment qu'un match pourrait dégénérer. Nous avons eu l'occasion d'assister à l'une de ces rencontres dans les Yvelines.
Il est 15 heures en ce dimanche 2 novembre. À Coignières, une commune de 4 000 habitants située à 30 km au sud-ouest de Paris, deux équipes seniors se rencontrent pour un match de D5 (13e division nationale), le niveau le plus bas en France. Ce match se distingue des autres par son classement à risque de niveau 2.
Ce classement implique la présence d'un délégué et de trois arbitres officiels. En effet, ces derniers sont rarement présents dans les divisions D4 ou D5. Ce dispositif vise à garantir la sécurité des joueurs et des spectateurs, en prévenant les incidents potentiels.
Pour un match classé à risque de niveau 2, la sécurité est renforcée. En plus des arbitres, la présence d'un délégué est essentielle pour superviser le bon déroulement de la rencontre. Cela permet de gérer les tensions éventuelles qui pourraient survenir.
Si le match était classé à risque de niveau 3, des policiers seraient également présents. Cette mesure vise à assurer une sécurité maximale et à dissuader toute forme de violence. La situation est donc prise très au sérieux par les organisateurs.
La mise en place de ces dispositifs de sécurité est cruciale pour le football amateur. Elle permet de protéger les joueurs et de maintenir une ambiance saine lors des matchs. Les incidents violents peuvent avoir des conséquences graves, tant sur le plan physique que psychologique.
En surveillant les matchs à risque, les districts d’Île-de-France montrent leur engagement envers un sport plus sûr. Cela contribue à la préservation des valeurs du football, telles que le respect et la fair-play.
Les mesures prises pour encadrer les matchs à risque dans le football amateur sont essentielles. Elles garantissent la sécurité des participants et des spectateurs. En mettant en œuvre ces dispositifs, les districts d’Île-de-France œuvrent pour un avenir serein du football, où la passion du jeu prime sur la violence.