Un rapport récemment remis au juge du Tribunal Suprême, Leopoldo Puente, révèle des détails troublants concernant le secrétaire d'Organisation du PSOE, Santos Cerdán. Ce dernier aurait donné des instructions à Koldo García, ancien conseiller d'Ábalos, pour manipuler les primaires de 2014. Ces primaires ont vu Pedro Sánchez l'emporter sur Eduardo Madina et José Antonio Pérez Tapias.
Le 13 juillet 2014, Cerdán a envoyé un message via WhatsApp à Koldo, lui ordonnant de "faire en sorte que les deux votes manquants soient ajoutés sans que personne ne le voie". Après 20 minutes, Koldo a répondu : "C'est fait". Ces échanges ont été découverts par la UCO dans le dispositif de Koldo García.
Le rapport met en lumière la relation entre Koldo García et Santos Cerdán. Il indique que leur interaction remontait, au moins, à 2013. Cette connexion semble être liée à l'appartenance de Koldo au PSN013, le Parti Socialiste de Navarra. De nombreux messages échangés entre eux montrent une vinculation de type subordonné - chef.
Ces découvertes soulèvent des questions sur l'intégrité des processus internes du PSOE. La nature de ces échanges pourrait avoir des répercussions importantes sur la confiance des électeurs envers le parti. L'enquête continue d'explorer ces relations et leurs impacts potentiels.
Cette affaire met en exergue des pratiques qui pourraient entacher la réputation du PSOE. Les révélations sur les manipulations des primaires pourraient provoquer une réaction forte au sein du parti et parmi les électeurs. Il sera crucial de suivre l'évolution de l'enquête et les réponses du PSOE face à ces accusations.
En conclusion, le rapport de la UCO illustre des pratiques douteuses qui soulèvent des préoccupations majeures quant à la transparence et à l'éthique au sein du parti. Les conséquences de cette affaire pourraient être significatives pour l'avenir du PSOE.