Cinq affirmations du nouveau livre sur l'interview Panorama de la princesse Diana

Introduction

Un nouveau livre, intitulé Dianarama, examine les circonstances entourant l'interview de la princesse Diana dans l'émission Panorama. Cette interview, qui a eu lieu il y a maintenant trente ans, a révélé des éléments troublants concernant la manipulation de Diana par Martin Bashir. L'ouvrage, écrit par Andy Webb, met en lumière des faits peu connus sur cette rencontre historique.

La manipulation de Diana

Le livre souligne que Martin Bashir a obtenu l'interview en montrant à Earl Spencer, le frère de Diana, de faux relevés bancaires. Ces documents laissaient entendre que des proches de la princesse étaient payés par le service de sécurité MI5. Cette stratégie a été déterminante pour convaincre Diana de parler.

Au départ, Earl Spencer n'a pas critiqué Bashir, craignant que cela ne remette en question la décision de sa sœur. Il a écrit : "Dire du mal de Bashir aurait été comme peindre sa sœur comme une idiote crédul." Ce n'est qu'en 2020 qu'il a décidé de rendre publiques ses préoccupations.

Le caractère de Martin Bashir

Andy Webb décrit Bashir comme étant à la fois charmeur et ruthless. Après l'interview, il a continué sa carrière à ITV et aux États-Unis, avant de revenir à la BBC. En 2021, il a dû démissionner en raison de problèmes de santé, peu avant la publication d'un rapport critique sur son comportement.

Le rapport de Lord Dyson a révélé que l'enquête menée par la BBC sur Bashir en 1996 était "déplorable". La BBC a depuis présenté des excuses publiques pour son rôle dans cette affaire, reconnaissant que l'enquête n'avait pas respecté les normes requises.

Les conséquences pour la famille royale

Le livre indique que le prince William cherche à découvrir la vérité sur l'interview de Bashir. Il a exprimé des critiques sévères envers la direction de la BBC, affirmant qu'elle avait "fermé les yeux" sur des questions cruciales. Il estime que cette interview a eu un impact significatif sur la relation de ses parents.

Un avertissement anonyme dans le livre souligne que William est un antagoniste implacable dans cette affaire. Kensington Palace n'a pas commenté le livre, mais les implications de cette enquête continuent de peser sur la famille royale.

Les révélations du designer des faux documents

Matt Wiessler, le designer des faux relevés bancaires, a reçu des excuses et une compensation de la BBC après avoir été banni en 1996. Le livre révèle la culpabilité personnelle qu'il a ressentie après la mort de Diana, au point de rejoindre les foules en deuil à Buckingham Palace.

Wiessler a déclaré : "Je me tenais près du portail à 4 heures du matin, car je sentais que j'avais une part de responsabilité." Des événements troublants, comme un cambriolage visant ses disquettes contenant ses faux documents, sont également évoqués dans le livre.

Contexte familial de l'auteur

Andy Webb a été inspiré à enquêter après avoir vu la pièce Frost/Nixon. Son intérêt pour l'interview de Diana l'a conduit à découvrir des informations déjà présentes dans d'autres ouvrages. À l'époque, il enquêtait également sur l'employeur de sa femme, qui avait un lien avec la production d'un documentaire sur la vie de Charles.

Sans ce précédent documentaire, il est peu probable que Diana ait accepté de parler à Bashir. Le livre met en lumière la complexité des relations entre les médias et la famille royale, ainsi que les conséquences durables de cette interview.

Conclusion

Le livre Dianarama offre un regard approfondi sur les événements entourant l'interview de la princesse Diana. Les révélations sur la manipulation de Bashir, les conséquences pour la famille royale, et la culpabilité du designer des faux documents soulignent l'impact tragique de cette histoire. Cette enquête continue de susciter des interrogations sur la responsabilité des médias dans la vie des personnalités publiques.