L'Asociación Profesional e Independiente de Fiscales (APIF) a demandé une peine de six ans de prison et douze ans d'inéligibilité pour Álvaro García Ortiz, le procureur général de l'État. Cette demande est liée à un délit de prévarication et à un délit continu de révélation de secrets, suite à la fuite de données confidentielles concernant le compagnon d'Isabel Díaz Ayuso.
En plus de cela, l'APIF exige que Pilar Rodríguez, la cheffe de la Fiscalía Provincial de Madrid, soit condamnée en tant que cooperadora nécessaire pour les mêmes délits. Pour elle, l'APIF réclame quatre ans de prison et douze ans d'inéligibilité.
Alberto González Amador, le partenaire d'Ayuso, a déposé une accusation demandant pour García Ortiz une peine de quatre ans de prison et une amende de 18 mois avec une cotisation quotidienne de 200 euros. Il demande également une suspension de l'emploi pendant trois ans et l'inéligibilité spéciale pour le poste de procureur général.
Concernant Pilar Rodríguez, la défense de González Amador réclame trois ans de prison, une amende de 12 mois avec une cotisation quotidienne de 100 euros et une suspension de l'emploi pendant deux ans.
Dans son accusation, González Amador décrit le dégât continu et incessant sur sa vie privée et son honneur. Il affirme avoir subi des dommages irréparables en raison de l'activité criminelle des autorités judiciaires, notamment celle de García Ortiz avec l'aide de Rodríguez.
Il souligne que si sa relation avec Ayuso avait été différente, les comportements illégaux des accusés n'auraient jamais eu lieu. Cette situation a eu des conséquences graves sur sa réputation.
González Amador a demandé que des témoins tels que l'ex-secrétaire du PSM, Juan Lobato, et l'ancienne responsable de Moncloa, Pilar Sánchez Acera, soient convoqués. L'APIF a également demandé que le tribunal entende Santos Cerdán, l'ex-secrétaire d'organisation du PSOE.
De plus, l'APIF appelle le juge Ángel Hurtado à mettre les deux procureurs sur le banc des accusés. Ils soutiennent que la fuite d'informations a gravement affecté la réputation de González Amador.
L'APIF souligne que les actions de García Ortiz et Rodríguez ont mis en question le prestige du ministère public. Selon leur statut, la mission de la Fiscalía est de défendre la légalité et les droits des citoyens.
En agissant contre ces principes, García Ortiz et Rodríguez ont utilisé leur statut pour poursuivre des objectifs privés et politiques, révélant des données confidentielles pour gagner un récit. Cela a gravement dégradé la perception du ministère public.
Le syndicat Manos Limpias a demandé une peine de quatre ans de prison pour le procureur général, ainsi qu'une inéligibilité pour le vote pendant la durée de la condamnation. Ils réclament aussi une suspension de l'emploi de trois ans pour un délit de violation de secrets.
En alternative, ils demandent une peine de trois ans de prison pour García Ortiz pour le même délit, ainsi qu'une inéligibilité spéciale. Ils ne portent pas d'accusation contre Pilar Rodríguez.
Cette affaire met en lumière des accusations graves contre des figures de l'État, remettant en question l'intégrité du système judiciaire. Les demandes de l'APIF et de Manos Limpias soulignent l'importance de la transparence et de la responsabilité au sein des institutions publiques. Les conséquences de cette affaire pourraient être significatives pour tous les impliqués.