L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal sera fixé sur sa condamnation le 27 mars. Il a comparu devant le tribunal correctionnel d’Alger pour plusieurs accusations, notamment atteinte à l’unité nationale et outrage à corps constitué.
Le procureur a requis 10 ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars algériens. Cette information provient du site Chorrouk, qui souligne que le verdict a été fixé pour le 27 mars. Boualem Sansal est en détention provisoire depuis sa garde à vue.
Âgé de plus de 75 ans et atteint d’un cancer, l’écrivain a été arrêté à son arrivée à l’aéroport d’Alger en novembre dernier. Son procès a été qualifié d'expéditif, et après sa garde à vue, il a été directement placé en détention.
Mercredi, Bruno Retailleau a exprimé que Paris n’avait pas de nouvelles du septuagénaire. Les déclarations reprochées à Boualem Sansal ont été faites en France, lors d'une interview pour un média d’extrême droite. Cela illustre les tensions persistantes entre Paris et Alger.
Cette situation soulève des questions sur la liberté d'expression en Algérie. Boualem Sansal, figure littéraire, est au cœur d’un débat sur la répression des voix dissidentes dans le pays.
Le bâtonnier d’Alger a précisé que Boualem Sansal n’est pas en grève de la faim, malgré des rumeurs à ce sujet. Son état de santé est préoccupant, surtout à son âge avancé et avec son diagnostic de cancer.
Les conditions de détention de l'écrivain suscitent des inquiétudes parmi ses partisans et les défenseurs des droits de l'homme. La situation de Boualem Sansal est un symbole des défis auxquels sont confrontés les écrivains en Algérie.
En somme, la condamnation de Boualem Sansal est un événement marquant qui met en lumière les tensions entre la France et l’Algérie, ainsi que les enjeux de la liberté d’expression. La décision du tribunal le 27 mars sera cruciale pour l'avenir de l'écrivain et pour le climat culturel en Algérie.