BUENODIA

35 % des détenus admis en prison en 2024 sont originaires de Ceuta et Melilla

Publié le : 11 février 2025

Introduction

Hamed Abderrahamán Ahmed, surnommé le 'taliban espagnol' par les médias, a été à nouveau incarcéré en 2024 pour yihadisme. Cette arrestation fait suite à deux acquittements en 2006 et 2019, dus à un manque de preuves. Son cas soulève des questions sur la radicalisation en Espagne.

Arrestations à Ceuta

En novembre 2024, Ilias M. a également été arrêté alors qu'il était en liberté surveillée. Il avait été condamné à quatre ans et huit mois pour avoir intégré la réseau propagandiste de l'État Islamique (ISIS). Ces arrestations ont eu lieu à Ceuta, dans le quartier Príncipe, connu pour sa dégradation.

Ces deux individus font partie des 81 personnes arrêtées lors des opérations de la Garde Civile et de la Police Nationale en 2024. Parmi eux, 33 ont été incarcérées, révélant un lien étroit entre yihadisme et la région de Ceuta et Melilla.

Le Rapport de l'Observatoire

Le rapport annuel de l'Observatoire Pénitentiaire Yihadisme 2024, présenté par la Fondation Athena, met en lumière la situation particulière de ces villes. Selon les experts, la radicalisation y est facilitée par la proximité des individus dans des lieux de rencontre.

Le rapport indique que la majorité des nouveaux détenus étaient marocains, représentant 39,13% des entrées, suivis des Espagnols à 34,78%. Parmi les 33 personnes incarcérées, une seule était une femme, contrastant avec les cinq de l'année précédente.

Typologies des Délits

Les comportements criminels des détenus pour yihadisme incluent le terrorisme, l'adoctrinement, et la financement d'activités terroristes. Un cas de menaces et de dommages a également été signalé. Seul 6,06% des prisonniers étaient considérés comme membres d'une organisation terroriste.

De plus, 63,63% des détenus participaient à des activités d'adoctrinement ou de captation pour le terrorisme. Les cas de récidive, dont ceux de Hamed et Ilias, soulignent l'importance de surveiller ces comportements.

Conclusions sur la Réincidence

Le rapport souligne que la femme incarcérée l'a été pour auto-endoctrinement et enlèvement du terrorisme. En 2024, aucune incarcération n'a été signalée pour des déplacements vers des zones contrôlées par des organisations terroristes.

Les opérations de 2024 ont révélé que les forces de police font face à des captateurs et à des individus qui servent de porte-parole pour le Daesh. Cela met en lumière les défis continus dans la lutte contre le terrorisme en Espagne.

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