Le magistrat président du Tribunal de Juré a imposé une peine de 12 ans de prison à chacun des deux frères condamnés pour homicide. Ce verdict fait suite à des événements tragiques survenus dans la nuit du 26 mai 2023 à la station-service de Sutullena, à Lorca. Les deux accusés ont été reconnus coupables d'avoir participé à une agression qui a coûté la vie à un homme de 47 ans.
Selon les éléments du dossier, les accusés, accompagnés d'un mineur et de membres de leur famille, se sont rendus par hasard à la station-service. La victime, présente avec plusieurs amis, a d'abord été impliquée dans un premier affrontement, qui a inclus des agressions physiques. Des personnes extérieures ont même tenté d'intervenir pour apaiser la situation.
Un second affrontement a suivi, qualifié par le jury de coordiné et multiple. Pendant que le mineur portait plusieurs coups de couteau, dont un mortel, les deux frères l'ont frappée avec divers objets. Cela a empêché la victime de fuir ou de se défendre, comme l'ont rapporté des sources du Tribunal Supérieur de Justice de la Région de Murcia.
Les jurés ont établi que les accusés étaient conscients des coups portés par le mineur. Ils ont rejeté l'idée qu'ils pensaient simplement qu'il s'agissait de coups de poing. Le magistrat a souligné que les preuves documentaires et scientifiques fournies étaient de haute qualité, sans négliger les témoignages et certaines admissions des accusés.
Le Tribunal a par ailleurs écarté, à la majorité, l'accusation de meurtre, considérant qu'il n'y avait pas de circonstances aggravantes. Les accusations de groupe criminel et de blessures ont également été rejetées.
Dans le cadre de la détermination de la peine, le magistrat a décidé d'imposer une peine de douze ans de prison à chaque accusé, sans circonstances atténuantes ni aggravantes. Il a noté que la mort résultant des actions criminelles de trois personnes, bien que non qualifiée de meurtre, engendre un grave reproche.
En plus de la peine de prison, la décision impose une inhabilitation absolue pendant toute la durée de la condamnation. Les accusés ne pourront pas approcher ni communiquer avec les membres de la famille de la victime pendant sept ans après leur libération.
Concernant la responsabilité civile, les condamnés devront indemniser la mère de la victime à hauteur de 50 000 euros, ainsi que 20 000 euros à chacun de ses six frères et sœurs, avec les intérêts légaux. Cette décision n'est pas encore définitive et peut faire l'objet d'un recours.
Cette affaire met en lumière la gravité des actes de violence. Les peines prononcées soulignent l'importance de la justice dans des situations tragiques. Le verdict et les indemnités imposées visent à apporter une forme de justice à la famille de la victime, tout en rappelant les conséquences de telles actions.