Tapage Nocturne Près De La Maison D’arrêt D’Agen : « Pourquoi Habiter Près D’une Prison Est-Il Considéré Comme Fou ? »
Introduction
Pierre Botton, ancien détenu de la prison de la Santé à Paris, partage son expérience marquante. Il évoque les nombreuses nuisances nocturnes liées à la proximité des prisons. Entre "parloirs sauvages" et livraisons illicites, son récit est révélateur des défis rencontrés par les riverains.
Le parcours de Pierre Botton
Ex-businessman influent, Pierre Botton a connu plusieurs passages en prison. Sa première incarcération remonte aux années 1990 pour abus de biens sociaux. Il fut l'un des premiers « cols blancs » à vivre cette expérience, passant près de deux ans dans diverses maisons d'arrêt.
En 2020, il retourne derrière les barreaux, suspecté de détournements de fonds au détriment de son association. Ce nouveau séjour au quartier « VIP » lui a permis de rédiger un livre, « QB4 », où il partage sa vision d'une prison plus ouverte.
Nuisances des prisons urbaines
Pierre Botton souligne que vivre à proximité d'une prison en centre-ville est un véritable défi. Selon lui, il faut être fou ou n'avoir vraiment pas le choix pour accepter cette situation. Les nuisances sonores sont particulièrement préoccupantes et ne s'arrêtent jamais.
Les détenus, qui dorment souvent le jour, sont actifs la nuit. Cela entraîne une augmentation des bruits provenant des parloirs et des interactions entre détenus, rendant la vie des riverains difficile.
Les parloirs et leurs conséquences
Les parloirs « fenêtres » et « trottoirs » sont des sources de bruit incessant. Après la fermeture des portes, les détenus communiquent à travers les fenêtres, surtout pendant l'été. Les cris et les échanges entre cellules perturbent le calme des quartiers environnants.
De plus, les livraisons illicites, souvent orchestrées par des complices à l'extérieur, ajoutent au désordre. Les véhicules klaxonnent, et les détenus guident les lanceurs par téléphone, rendant la situation encore plus chaotique.
La sécurité et les risques actuels
Botton exprime une inquiétude croissante concernant la sécurité des zones urbaines proches des prisons. Autrefois, il était considéré comme sûr de vivre à côté d'une prison, mais cela a changé. Aujourd'hui, la situation est perçue comme un risque réel pour les résidents.
Les récents incidents, tels que les attaques contre les établissements pénitentiaires, renforcent cette perception. Les nuisances sonores et les problèmes de sécurité sont désormais des préoccupations majeures pour ceux qui habitent à proximité.
Conclusion
Pierre Botton met en lumière les défis associés à la vie près d'une prison. Son témoignage révèle les nuisances sonores et les problèmes de sécurité qui affectent les riverains. En proposant une vision d'une prison plus ouverte, il espère contribuer à une meilleure coexistence entre la société et le système pénitentiaire.
