Julien D., un ténor du barreau du Val de Marne, a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour des actes de violences conjugales. Ces violences, tant physiques que psychologiques, ont été commises entre 2022 et 2024 à l'encontre de son ex-compagne et d'une ancienne maîtresse. Le procureur a qualifié Julien D. de "ténor qui a déraillé".
Lors de son procès, Julien D. a reconnu la majorité des faits qui lui étaient reprochés. Il a admis être devenu un homme violent avec la mère de ses quatre enfants, en invoquant des problèmes d'alcool. Les violences étaient principalement psychologiques, impliquant des humiliations et des menaces de mort.
Des exemples de son comportement incluent des menaces explicites, comme "je te casse la bouche avec un crochet". Il a également menacé d'acheter une arme à feu pour attaquer sa compagne et sa famille. Ces propos témoignent d'une violence inouïe.
Julien D. a été placé en garde à vue, mais a été libéré sous contrôle judiciaire. Cependant, il a violé l'interdiction de contact avec son ex-compagne, ce qui a conduit à sa détention provisoire d'un mois. Son avocat a décrit cette incarcération comme un choc pour lui.
Le procureur avait requis deux ans de prison, dont un an ferme avec un bracelet électronique. Toutefois, le tribunal a décidé de ne pas interdire à Julien D. d'exercer sa profession, laissant le conseil de l'ordre du barreau du Val-de-Marne décider de son avenir.
Après sa condamnation, Julien D. a exprimé qu'il n'avait plus d'excuses et qu'il était tombé au plus bas. Cette affaire soulève des questions sur la violence conjugale et ses conséquences. La décision du tribunal de ne pas inscrire la peine au bulletin numéro 2 de son casier judiciaire a également été un point de débat.
La situation de Julien D. reste préoccupante, tant pour lui que pour ses victimes. Le barreau du Val-de-Marne devra maintenant évaluer les implications de cette condamnation sur sa carrière.
La condamnation de Julien D. met en lumière les enjeux de la violence conjugale et les défis auxquels sont confrontées les victimes. Bien que le tribunal n'ait pas prononcé d'interdiction d'exercer, l'avenir professionnel de Julien D. dépendra des décisions du barreau. Cette affaire rappelle l'importance de la vigilance et de la protection des victimes dans de telles situations.