Une femme, Lucy Connolly, a été condamnée à 31 mois de prison après avoir publié un message incitant à la haine raciale à l'encontre des demandeurs d'asile. Connolly, originaire de Northampton, a été libérée après avoir purgé 40 % de sa peine. Elle se considère comme une prisonnière politique de Sir Keir Starmer.
Connolly, épouse d'un conseiller conservateur, a appelé à « mettre le feu » aux hôtels hébergeant des demandeurs d'asile après l'attaque de Southport en juillet 2024. Son tweet a suscité une large réaction et a été vu plus de 310 000 fois avant d'être supprimé.
Elle a été arrêtée le 6 août 2024 et a plaidé coupable d'incitation à la haine raciale. Connolly a exprimé son mécontentement face à sa situation, affirmant qu'elle n'était pas la seule à souffrir d'une injustice.
Lors d'une interview, Connolly a déclaré qu'elle se sentait « bouleversée et en colère » après les meurtres de Southport. Elle a reconnu que son tweet n'était pas son meilleur moment, tout en affirmant qu'elle ne prônait pas la violence.
Sir Keir Starmer a défendu la condamnation en affirmant qu'il était « contre l'incitation à la violence ». Il a souligné l'importance de la liberté d'expression, tout en condamnant les actes de violence.
Le juge Melbourne Inman KC a noté que Connolly était consciente de la volatilité de la situation lorsqu'elle a publié son message. Il a souligné que ses paroles avaient conduit à des désordres graves.
Connolly est sous surveillance jusqu'à la fin de sa peine. La police du Northamptonshire a déclaré qu'elle souhaitait entrer en contact avec elle pour discuter des problèmes qu'elle a soulevés après sa libération.
Le cas de Lucy Connolly soulève des questions importantes sur la liberté d'expression et les limites de cette liberté dans des situations sensibles. Son histoire met en lumière les tensions autour de la haine raciale et des discours incitant à la violence. La société doit trouver un équilibre entre la protection des droits individuels et la sécurité publique.