Les prisons françaises ont été la cible de violentes attaques récemment. Ces événements soulèvent des questions sur l'implication des gangs de drogue. Depuis dimanche soir, une série d'incendies criminels et d'attaques armées a frappé ces établissements, laissant les autorités perplexes.
Officiellement, toutes les pistes sont explorées concernant cette vague d'attaques. Les enquêteurs n'excluent pas l'implication de l'extrême gauche ou d'une puissance étrangère. Cependant, la conviction grandit que ces actes sont l'œuvre de gangs de drogue, réagissant à la répression du gouvernement.
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a affirmé que les narco-racailles sont derrière ces actes. Il a souligné que le gouvernement a déclaré la guerre aux trafiquants de drogue avec une nouvelle législation. Cela a probablement incité les gangs à frapper en retour.
Au cours de trois nuits consécutives, des voitures ont été incendiées à proximité des prisons. Dans certains cas, des armes à feu ont été utilisées. Les auteurs ont également laissé des graffitis portant les initiales DDPF, signifiant "Droits des Prisonniers Français".
Ce groupe, jusqu'alors inconnu, a publié une vidéo sur Telegram montrant l'incendie d'une voiture de garde. Le texte, truffé d'erreurs, accuse le ministre de la Justice, Gérard Darmanin, de déclarer la guerre aux prisonniers en revendiquant le respect des droits humains.
Se présenter comme des défenseurs des droits humains n'est pas la méthode habituelle des gangs de drogue. De plus, le DDPF ne semble pas correspondre à une organisation classique d'extrême gauche. Les groupes de ce type ont souvent une base intellectuelle et utilisent un français correct.
Les enquêteurs ont noté que les attaquants ressemblaient davantage à des soldats de gangs qu'à des militants d'extrême gauche. De plus, des erreurs dans les initiales suggèrent que leur lien avec ce groupe pourrait être superficiel.
La théorie de l'implication étrangère est également prise au sérieux, surtout avec des cas avérés d'interférences. Cependant, la théorie des gangs de drogue est privilégiée en raison de la clarté des moyens et des motivations. Le gouvernement français, avec un tandem de ministres de droite, s'engage à lutter contre le trafic de drogue.
Pour soutenir cette lutte, Darmanin et Retailleau présentent un projet de loi visant à limiter les opérations des barons de la drogue. Cela inclut la création d'une branche dédiée des procureurs avec des pouvoirs élargis et un statut protégé pour les informateurs.
Les attaques contre les prisons françaises sont perçues comme un signe que les gangs de drogue se sentent menacés. Le gouvernement espère que ces événements démontrent leur détermination à lutter contre le trafic de drogue. La capture d'un des auteurs pourrait fournir des réponses cruciales sur ces actes.