Les prisons britanniques sont au bord de la crise, selon plusieurs médias. Les nouvelles initiatives annoncées par la secrétaire à la Justice, Shabana Mahmood, visent à lutter contre la surdensité carcérale. Cependant, ces mesures suscitent des inquiétudes quant à la sécurité publique et à l'intégrité du système judiciaire.
Le Daily Mail rapporte que le gouvernement semble aller "doux" avec les criminels. En effet, certains détenus, rappelés pour avoir enfreint les conditions de leur libération, pourraient être libérés après seulement 28 jours. Mahmood avertit cependant d'un "effondrement total du système judiciaire" si la situation n'est pas rapidement résolue.
Le Times souligne que les prisons sont "au bord" de la rupture. La libération anticipée des délinquants sexuels pourrait mettre le public "en danger", selon le commissaire aux victimes du gouvernement. La secrétaire à la Justice n'a "pas eu d'autre choix" que d'agir, car la capacité des prisons pour hommes risque d'être atteinte en novembre.
Le Guardian met en avant des accusations concernant le secrétaire à la Science, Peter Kyle, jugé "trop proche" des grandes entreprises technologiques américaines. Selon le journal, Kyle a connu une augmentation de 70 % des réunions avec des représentants de sociétés comme Google et Amazon.
Un porte-parole de son ministère a déclaré : "Nous ne nous excusons pas d'engager régulièrement avec le secteur, qui emploie près de 2 millions de personnes au Royaume-Uni." Cette proximité avec le secteur privé suscite des interrogations sur l'impact des politiques gouvernementales.
Le Daily Express critique une autre politique du Labour, à savoir la réduction des paiements de chauffage pour les retraités. Un nouveau sondage révèle que plus de 81 % des plus de 65 ans ne peuvent pas se permettre les essentiels avec leur pension d'État. La secrétaire d'État adjointe au Travail et aux Pensions, Helen Whately, déclare que le gouvernement "punit les retraités".
Cette situation met en lumière les défis auxquels font face de nombreux retraités, qui se retrouvent dans une précarité croissante. Les politiques actuelles semblent exacerber les difficultés économiques des plus vulnérables.
Le Financial Times évoque une "impasse" dans les négociations entre le Royaume-Uni et l'UE. Cela survient alors que Bruxelles exige de nouvelles concessions concernant les droits de pêche et la mobilité des jeunes. Dans le cadre d'un "réajustement" post-Brexit, l'UE souhaite que ses étudiants paient les mêmes frais que les étudiants britanniques.
De plus, le journal indique qu'un accord sur les normes de sécurité alimentaire avec l'UE pourrait aider à réduire les prix alimentaires, alors que l'augmentation des coûts menace les promesses du Labour d'améliorer les niveaux de vie.
En somme, les défis auxquels sont confrontées les prisons britanniques et les politiques gouvernementales suscitent de vives préoccupations. Les mesures prises par la secrétaire à la Justice, bien qu'intentionnelles, pourraient avoir des conséquences imprévues sur la sécurité publique. Les retraités et les négociations internationales ajoutent à la complexité de la situation actuelle.