
Attention à votre facture d’eau ! L’UFC-Que Choisir annonce une hausse prévue dès l’année prochaine, due à de nouvelles exigences de contrôle. À partir du 1er janvier, les analyses devront systématiquement mesurer la présence de « PFAS ». Ces molécules chimiques, créées par l’homme, sont très résistantes et se retrouvent partout dans l’environnement.
Les PFAS, surnommés polluants éternels, sont suspectés d'être cancérigènes et de provoquer des perturbations endocriniennes. Ils pourraient également avoir des effets néfastes sur le développement du fœtus, ainsi que sur les reins et le foie. À partir de janvier, pour que l’eau soit considérée comme « de bonne qualité », elle devra contenir moins de 0,1 microgramme par litre pour 20 de ces PFAS problématiques.
Ce nouveau seuil de qualité de l’eau n’est pas sans conséquences. « Des communes vont détecter ces substances et devront trouver de nouvelles solutions pour dépolluer l’eau », prévient Olivier Andrault, chargé de mission alimentation à l’UFC-Que Choisir. Cela entraînera inévitablement des coûts supplémentaires pour les municipalités.
Ces dépenses se répercuteront sur la facture finale des consommateurs. En effet, une hausse de 16 % des prix a déjà été observée au cours des deux dernières années. Cette tendance pourrait se poursuivre, mettant en lumière l'importance de surveiller la qualité de l'eau.
La nécessité de contrôler la qualité de l'eau devient cruciale face à la présence croissante des PFAS. Ces substances chimiques, présentes dans de nombreux produits, nécessitent une attention particulière. Les consommateurs doivent être conscients des implications de ces changements réglementaires sur leur santé et leur budget.
Les autorités locales doivent donc se préparer à ces nouvelles normes. Cela implique non seulement des investissements dans des technologies de dépollution, mais aussi une communication claire avec les citoyens sur les enjeux de la qualité de l'eau.
En résumé, la hausse de la facture d'eau liée à la détection des PFAS est un sujet préoccupant. Les communes devront s’adapter à ces nouvelles exigences pour garantir une eau de qualité. Les consommateurs doivent rester informés et vigilants face à ces évolutions, qui pourraient affecter leur quotidien.