Le Tribunal Suprême a évalué le bien que Vítor de Aldama avait convenu de vendre à José Luis Ábalos à un montant de 1.442.914 euros, soit le double du prix initialement signé. Cette évaluation a été réalisée par l'expert Miguel Ángel Galán, à la demande de l'instructeur du 'cas Koldo'.
Ce montant représente la valeur de marché du bien au moment de l'accord. Le bien est situé au 164 du Paseo de la Castellana et l'ancien ministre des Transports avait signé une option d'achat pour 750.000 euros.
Le bien immobilier s'étend sur 252 mètres carrés et dispose de sept fenêtres offrant des vues imprenables sur les environs du stade Santiago Bernabéu. Aldama a signé un contrat pour acquérir ce bien le 24 avril 2019.
Après que Ábalos a décidé de ne pas occuper le bien situé dans l'immeuble Feygon II, Aldama a entrepris une réforme intégrale du bien, acquis via son entreprise Batarse et Associés, S.L., lors d'une enchère en mai 2016.
Aldama soutient qu'il s'agissait en réalité d'un paiement de commission à l'ancien ministre en échange de « contrats préadjudiqués » à des entreprises de construction. Il a affirmé que la demande de dádivas était constante, impliquant des opérations où Ábalos acquérait le bien sans contrepartie.
Selon Aldama, ce contrat représente « une sorte de fiducie de garantie ». Il a également mentionné que ce même type de contrat a été appliqué pour l'achat d'un chalet en province de Cádiz par la société Have Got Time.
En réponse, Ábalos a déclaré que les affirmations d'Aldama étaient fausses. Il ne se souvient pas d'avoir signé le contrat en question et a ajouté que l'accord était impossible à réaliser en raison d'un locataire qui ne quittait pas le bien.
Il a également précisé qu'à un moment donné, il n'était plus intéressé par le bien et l'a donc écarté, considérant que tout le reste était faux. De plus, il a nié que la valeur de marché approchait les deux millions d'euros en raison de l'état du bien.
Le contrat signé stipule que « la partie locataire » avait reçu les clés du bien et, après l'avoir examiné, l'avait trouvée « à sa totale et entière satisfaction ». Il a reconnu que le bien était en état de servir à l'usage prévu, prenant en charge les défauts constatés et les révisions du gaz.
Cette affaire met en lumière des questions complexes concernant la transparence et l'intégrité dans les transactions immobilières. Les accusations et les défenses des deux parties soulignent l'importance d'une enquête approfondie pour établir les faits. Le suivi de cette affaire pourrait avoir des implications significatives pour toutes les personnes impliquées.