Le procès pour agression sexuelle impliquant cinq anciens joueurs de hockey junior s'est déroulé pendant trois mois à London, Ontario. Ce procès a pris fin le 2 juin avec le dernier témoin. De nombreux événements marquants se sont produits au cours de cette période, alors que les avocats préparent leurs plaidoiries finales.
Le procès tant attendu a commencé par un faux départ, marquant le début d'une longue période de six semaines. Les audiences ont été entachées de débats techniques et de problèmes de mémoire. Une interaction lors de la pause déjeuner a suscité des inquiétudes concernant l'intégrité du jury.
Après des délibérations, la juge Maria Carroccia a décidé d'annuler le procès. Le jury a été dissous le 25 avril, mais un nouveau jury a été constitué rapidement. Ce début tumultueux a mis en lumière les défis auxquels le système judiciaire était confronté.
Avec un nouveau jury, le procureur a présenté à nouveau son exposé. La détective Tiffany Waque a témoigné, fournissant des preuves vidéo et des messages texte de McLeod. Ces éléments étaient cruciaux pour comprendre les événements de cette nuit-là.
Le témoignage d'E.M., la plaignante, a commencé le 2 mai. Elle a partagé son expérience, décrivant comment elle avait rencontré les joueurs et les circonstances qui l'avaient amenée à leur chambre d'hôtel. Son témoignage a duré jusqu'au 14 mai.
Au cours de cette semaine, E.M. a été soumise à un contre-interrogatoire intense. Elle a décrit des agressions sexuelles présumées avec des détails graphiques. Les avocats de la défense ont tenté de discréditer son témoignage, suggérant qu'elle avait voulu une « nuit sauvage ».
Les tensions étaient palpables, avec des défenseurs qui cherchaient à minimiser les allégations. E.M. a montré une résilience face aux attaques, soutenue par des militants contre la violence basée sur le genre à l'extérieur du tribunal.
Le contre-interrogatoire d'E.M. a révélé des frustrations pour les avocats de la défense. Ils ont tenté de prouver que ses actions étaient contradictoires. E.M. a été finalement libérée de son témoignage le 14 mai.
Le témoignage de témoins comme Tyler Steenbergen a été marquant. Il a décrit des événements qui se sont déroulés dans la chambre 209, renforçant le récit de la plaignante. Les tensions ont continué à s'intensifier alors que le procès avançait.
Carter Hart, le seul joueur à témoigner, a affirmé que les interactions avec E.M. étaient consensuelles. Son témoignage a été crucial, car il a offert une perspective différente sur les événements. Hart a déclaré que l'atmosphère était excitante et que les joueurs avaient été sollicités.
Le procès a pris une tournure dramatique lorsque des preuves vidéo ont été présentées. Ces vidéos ont montré des interactions qui n'avaient pas été divulguées auparavant, ajoutant à la complexité du témoignage.
Le procès pour agression sexuelle a été un événement marquant, révélant des vérités difficiles et des défis juridiques. Alors que les avocats préparent leurs plaidoiries finales, le sort des accusés repose entre les mains de la juge Carroccia. Les audiences ont mis en lumière des questions cruciales sur le consentement et la responsabilité.