Le procès de Samantha Kerr, star du football, a débuté avec des allégations de harcèlement raciste contre un policier. L'incident s'est produit au poste de police de Twickenham dans la nuit du 30 janvier 2023. Kerr, âgée de 31 ans, nie ces accusations.
Le policier, PC Stephen Lovell, a nié avoir prétendu avoir subi du harcèlement de la part de Kerr pour obtenir une accusation criminelle. La Couronne a autorisé la police métropolitaine à porter des accusations après que Lovell a soumis une seconde déclaration de témoin.
La première déclaration de Lovell, faite 10 mois plus tôt, n'avait pas été jugée suffisante par le Service de poursuite pénale (CPS) pour justifier une accusation. Cependant, une vidéo de Kerr l'insultant a été présentée au jury.
Lors du procès, l'avocate de défense, Grace Forbes, a questionné Lovell sur ses deux déclarations. Elle a souligné que la première ne mentionnait pas les commentaires de Kerr. Lovell a confirmé que ces mots n'avaient pas eu d'impact à l'époque.
Forbes a suggéré que Lovell prétendait avoir ressenti du harcèlement pour faire avancer l'accusation. Lovell a nié cette assertion, affirmant qu'il ne cherchait pas à manipuler les faits.
Lors d'une réinterrogation, Lovell a déclaré que les mots de Kerr l'avaient fait se sentir rabattu et bouleversé. Il a ajouté que ses commentaires sur la race l'avaient profondément offensé. Le jury a entendu que Lovell avait décrit son état émotionnel comme choqué et humilié.
En réponse à une question sur la véracité de ses déclarations, Lovell a confirmé qu'il était sincère dans ses sentiments. Cela a été un point crucial dans le procès, mettant en lumière la perception des événements par le policier.
Kerr a admis avoir consommé de l'alcool lors d'une soirée avec sa partenaire, Kristie Mewis. Elle a expliqué qu'elle avait été malade dans un taxi, ce qui a conduit à l'incident au poste de police. Selon elle, le conducteur avait refusé de payer les frais de nettoyage après des dommages au véhicule.
Dans une interview avec la police, Kerr a exprimé qu'elle s'était sentie menacée par le conducteur et qu'elle ne se sentait pas protégée au poste de police. Elle a également déclaré qu'elle ne se souvenait pas d'avoir utilisé les mots "stupide et blanc".
Le procès de Samantha Kerr se poursuit avec des témoignages et des preuves qui explorent les événements de cette nuit-là. Les deux parties présentent leurs arguments, cherchant à établir la vérité derrière les accusations. La situation soulève des questions importantes sur la perception et le traitement des incidents de harcèlement.