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Elle craignait de se retrouver sans abri après l'incarcération de son ex-abusif. Voici comment elle a remporté son procès en expulsion

Publié le : 7 février 2025

Introduction

Chantelle Edgar, une mère célibataire, a récemment remporté une victoire importante dans sa bataille pour éviter l'expulsion de son appartement à Londres, en Ontario. Après que son ex-partenaire ait été emprisonné pour violence, elle craignait de se retrouver sans abri avec sa fille de deux ans. Cependant, la décision du Tribunal des locataires de l'Ontario a changé la donne.

La décision du tribunal

Le Tribunal des locataires a statué en faveur de Chantelle, affirmant qu'elle était bien une locataire malgré l'absence de son nom sur le bail. Ce jugement lui permet de continuer à vivre dans son appartement après avoir résidé là pendant quatre ans. La décision a été accueillie comme un soulagement par Edgar, qui avait été menacée d'expulsion par son propriétaire.

Le propriétaire avait tenté de justifier l'expulsion en arguant qu'Edgar n'étant pas sur le bail, elle n'était pas une locataire. Cependant, l'adjudicateur a reconnu son statut de locataire, ce qui souligne l'importance de la protection des droits des personnes vulnérables dans le contexte actuel de crise du logement.

Impact de la violence domestique sur le logement

La violence domestique a des conséquences dévastatrices sur la stabilité du logement. Selon Jessie Rodger, directrice d'Anova, les femmes victimes de violence sont souvent confrontées à des difficultés pour trouver un logement sûr. Les partenaires violents utilisent parfois le logement comme un moyen de contrôle, compliquant encore plus la situation des victimes.

Rodger souligne que la recherche de logements accessibles et sûrs pour les femmes fuyant la violence est un défi croissant. De plus en plus, les ressources sont consacrées à aider ces femmes à naviguer dans un système qui semble souvent inadapté à leurs besoins.

Les défis rencontrés par Chantelle Edgar

Malgré sa victoire au tribunal, Edgar a dû faire face à de nombreux obstacles. Son propriétaire a refusé d'accepter le loyer qu'elle tentait de payer, ce qui a compliqué sa situation financière. Sans un logement stable, Edgar a eu du mal à obtenir des services de garde d'enfants, ce qui a également affecté ses aides financières.

Elle a continué à payer un loyer de 1 050 $, mais le propriétaire renvoyait systématiquement ses paiements. Cette situation a eu des répercussions sur sa capacité à subvenir aux besoins de sa fille, rendant sa lutte encore plus difficile.

Conséquences de la crise du logement

La crise du logement à Londres a des effets dévastateurs sur les locataires vulnérables. Kristina Pagniello, directrice des Services juridiques de quartier, souligne que les propriétaires profitent souvent de la situation pour exercer un contrôle sur les locataires. Avec la pénurie de logements, les loyers augmentent considérablement, rendant difficile l'accès à un logement abordable.

Edgar est un exemple de la manière dont les locataires peuvent être affectés par cette crise. Les augmentations de loyer rendent de plus en plus difficile pour les personnes à faible revenu de trouver un endroit où vivre. La situation actuelle nécessite une attention urgente pour protéger les droits des locataires.

Conclusion

La victoire de Chantelle Edgar est un exemple de la résilience des locataires face à des défis énormes. Son cas met en lumière les problèmes systémiques auxquels sont confrontées les femmes fuyant la violence domestique. Alors que le besoin de logements abordables et sûrs continue de croître, il est essentiel que des mesures soient prises pour soutenir ceux qui se trouvent dans des situations similaires.

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