Le 12 mars 2015, un tragique accident a eu lieu en Argentine lors du tournage de l'émission Dropped. Deux hélicoptères se sont écrasés, entraînant la mort de dix personnes, dont des sportifs renommés. Dix ans plus tard, des avancées judiciaires marquent un tournant dans cette affaire.
Le parquet de Paris a décidé de renvoyer devant un tribunal le producteur et le responsable sécurité de l'émission pour homicides involontaires. Selon les autorités, des fautes ont été commises, engageant leur responsabilité pénale. En particulier, il a été noté qu’aucun briefing adéquat n’avait été organisé pour les pilotes.
Les enquêteurs ont également souligné le non-respect des règles aéronautiques en vigueur. Un non-lieu a été requis pour d'autres personnes impliquées dans l'affaire, laissant la responsabilité principalement sur les épaules des deux mis en cause.
Pour les familles touchées par ce drame, la perspective d'un procès pénal est à la fois réconfortante et tardive. Me Solenn Le Tutour, avocate des familles, a exprimé un sentiment de soulagement. Elles attendent maintenant la décision du juge d'instruction concernant le renvoi des accusés.
Le 9 mars 2015, les hélicoptères ont décollé de Villa Castelli pour un vol qui devait être filmé. Malheureusement, ce vol a conduit à une collision tragique entre les deux appareils, causant des pertes humaines inestimables.
À la suite de l'accident, des enquêtes ont été ouvertes en Argentine et en France. Les premières conclusions ont mis en lumière une erreur de pilotage, soutenue par des vidéos et des témoignages. La direction d'enquête argentine a également noté des lacunes dans la planification du vol.
Des imprudences de pilotage ont été identifiées, ainsi qu'une utilisation inappropriée d'hélicoptères publics pour des fins commerciales. Ces éléments ont soulevé des questions sur la sécurité des opérations aériennes en lien avec l'émission.
En 2021, la justice française a mis en examen la société Adventures Line Productions (ALP) pour avoir sous-évalué le budget alloué à la sécurité aérienne. Cela a été jugé comme une faute caractérisée ayant mis en danger des vies humaines. ALP, dirigée par Alexia Laroche-Joubert, a déjà été condamnée à indemniser les victimes.
La société est également impliquée dans d'autres productions de télé-réalité, ce qui soulève des interrogations sur les pratiques de sécurité dans l'industrie. La défense d'ALP n'a pas souhaité commenter les récentes avancées judiciaires.
Cette tragédie reste la plus meurtrière de l'histoire de la télé-réalité, avec dix victimes dont des personnalités sportives. Les familles des victimes espèrent que la justice sera rendue et que des leçons seront tirées pour éviter de futurs drames similaires. Le procès à venir pourrait marquer une étape importante dans la quête de vérité et de justice.