Le détective, dernier témoin au procès pour agression sexuelle de Hockey Canada, déclare que ne pas aggraver le traumatisme d'E.M. était sa priorité.

Introduction

Le procès pour agression sexuelle impliquant des anciens joueurs de hockey junior canadien a pris une tournure significative. La dernière témoin, l'enquêteuse Lyndsey Ryan, a témoigné sur l'impact de la réouverture de l'affaire sur la plaignante, connue sous le nom de E.M. Ce témoignage souligne les défis émotionnels auxquels sont confrontées les victimes.

Témoignage de l'enquêteuse

L'enquêteuse Lyndsey Ryan a dirigé la réouverture de l'enquête policière à London, Ontario. Elle a expliqué à E.M. que l'affaire de 2018 serait à nouveau examinée. Ryan a décrit la réaction d'E.M. comme étant « accablante », révélant à quel point cela a ravivé des blessures anciennes.

Ryan a déclaré : « J'ai eu le sentiment que cela ouvrait des blessures qu'elle tentait de refermer. » Ce témoignage illustre l'importance de protéger les victimes tout en procédant à des enquêtes.

Les obstacles rencontrés lors du procès

Le procès a été marqué par des difficultés procédurales et techniques. Il y a eu un procès nul, le rejet d'un jury et la décision de continuer avec un juge seul. Ces complications ont ajouté une couche de complexité à une affaire déjà délicate.

De plus, des problèmes techniques ont perturbé le témoignage d'E.M., qui s'est exprimée par le biais d'un système de vidéo-conférence. Ces défis soulignent la nécessité d'une gestion efficace des procès sensibles.

Le contexte de la culture du hockey

Cette affaire a mis en lumière la culture du hockey au Canada, un sport vénéré mais souvent associé à des comportements problématiques. Julie Lalonde, défenseure des droits des victimes, a souligné que cette situation nécessite une discussion continue sur la violence liée au sport.

Elle a affirmé : « Vous ne pouvez pas extraire ce procès du contexte plus large de notre vision du hockey. » Cela démontre que les conversations sur le consentement et la violence doivent perdurer au-delà des tribunaux.

Les témoignages d'E.M.

Au cours de son témoignage, E.M. a décrit les événements du 18 juin 2018. Après avoir rencontré des joueurs dans un bar, elle a été amenée dans une chambre d'hôtel. Elle a déclaré qu'après une relation sexuelle consensuelle avec McLeod, elle n'a pas consenti à d'autres actes sexuels.

E.M. a décrit une expérience traumatisante, affirmant qu'elle se sentait comme si elle flottait en dehors de son corps. Ce témoignage est crucial pour comprendre le contexte émotionnel et psychologique de l'affaire.

Conclusion

Le procès pour agression sexuelle des anciens joueurs de hockey junior canadien continue de soulever des questions cruciales sur le consentement et la culture sportive. Les témoignages des victimes et des enquêteurs mettent en lumière les défis auxquels les victimes sont confrontées. Ce cas pourrait avoir des répercussions profondes sur la manière dont la société aborde ces problèmes à l'avenir.