Une femme dans le procès pour agression sexuelle au Championnat du monde junior de hockey affirme que les hommes ne lui ont laissé "aucun choix"
Introduction
Le procès concernant une allégation d'agression sexuelle impliquant des joueurs de hockey juniors canadiens a suscité une attention considérable. La plaignante, connue sous le nom d'E.M., a partagé des détails troublants de son expérience. Elle a décrit une atmosphère où les défendeurs semblaient considérer la situation comme une blague, ce qui a exacerbé son traumatisme.
Témoignage d'E.M.
E.M. a témoigné des événements survenus en 2018, affirmant qu'elle s'était sentie intimidée par plusieurs hommes. Elle a expliqué qu'elle avait l'impression de n'avoir aucun choix face à leurs demandes. Elle a rejeté les insinuations selon lesquelles elle aurait cherché l'attention dans un bar avant l'incident.
Les avocats de la défense ont interrogé E.M. sur ses émotions de peur. Ils ont remis en question pourquoi elle n'avait pas simplement quitté la chambre d'hôtel. E.M. a répondu qu'elle se sentait coincée et qu'elle ne pouvait pas partir.
Les interrogations de la défense
Les avocats de la défense ont tenté de minimiser la peur d'E.M. en soulignant qu'elle n'avait pas utilisé des termes comme « peur » lors de ses premiers témoignages. Ils ont noté qu'elle avait décrit des sentiments de frustration et d'irritation, plutôt que de terreur.
Malgré cela, E.M. a expliqué qu'elle n'avait pas traité ses émotions à ce moment-là. Elle a admis qu'elle voulait enterrer ses sentiments, ce qui a compliqué sa capacité à communiquer ce qu'elle avait ressenti.
Les détails troublants
Lors de son témoignage, E.M. a décrit une situation où les hommes ont discuté de comportements inappropriés pendant qu'elle était vulnérable. Elle a affirmé qu'elle avait été forcée à des actes qu'elle n'avait pas consentis, tout en se sentant nue et exposée.
Les avocats ont tenté de lui faire dire qu'elle avait suggéré que d'autres hommes viennent dans la chambre. E.M. a nié cette suggestion, soulignant qu'elle ne souhaitait pas cette situation.
Conclusion
Le procès d'E.M. met en lumière des questions complexes autour de l'agression sexuelle et du consentement. Les témoignages des deux parties révèlent des perspectives divergentes sur la dynamique de pouvoir et la vulnérabilité dans des situations similaires. Ce cas souligne l'importance d'écouter et de respecter les témoignages des survivants.
