Le procès pour agression sexuelle lié à Hockey Canada attire l'attention. La témoignage d'une femme, identifiée comme E.M., est au cœur de l'affaire. Son avocat, Robert Talach, a exprimé sa confiance en sa crédibilité lors de ses déclarations au tribunal.
E.M. a témoigné pendant plus d'une semaine, décrivant des événements qui se seraient produits en juin 2018. Elle a affirmé avoir eu des relations sexuelles consensuelles avec Michael McLeod, mais n'a pas donné son consentement pour les actes qui ont suivi. Les cinq anciens joueurs de l'équipe junior canadienne de hockey ont tous plaidé non coupables.
Talach, qui a représenté E.M. dans son procès civil contre Hockey Canada, a souligné son calme et sa crédibilité pendant son témoignage. Il a indiqué qu'elle avait été interrogée pendant sept jours, ce qui représente un temps considérable par rapport aux événements qu'elle a décrits.
Les avocats de la défense ont remis en question la crédibilité d'E.M., affirmant que son témoignage contenait des incohérences. Ils ont présenté un document de 30 pages détaillant leurs préoccupations. L'avocat de McLeod a même suggéré qu'E.M. était une participante active aux actes sexuels, ce que la plaignante a nié.
Des accusations de parjure ont également été portées contre E.M. par l'avocat de Formenton, qui a affirmé qu'elle avait menti sous serment. Cette situation a entraîné des débats intenses sur la fiabilité de ses déclarations.
Cette affaire soulève des questions sur la culture du hockey au Canada. Talach a déclaré que le procès est une opportunité d'aborder des problèmes plus larges concernant le comportement des athlètes. Il a souligné que la société doit réfléchir à ce qu'elle attend de ses "héros nationaux".
Il a également noté qu'E.M. n'avait rien à gagner en participant à ce procès, ayant déjà obtenu un règlement financier dans son affaire civile. Cela soulève des questions sur ses motivations et sur la vérité de son témoignage.
Le procès pour agression sexuelle de Hockey Canada met en lumière des enjeux cruciaux concernant le consentement et la culture sportive. Quelle que soit l'issue, cette affaire a déjà provoqué des discussions importantes. E.M. a montré une résilience remarquable, et son témoignage pourrait encourager d'autres victimes à se manifester.