La procureure générale de Paris, Marie-Suzanne Le Quéau, a clarifié que l'accélération du calendrier du procès en appel de Marine Le Pen ne constitue pas un déseaveu. Elle a réagi aux déclarations de l'avocat de la cheffe de file de l'extrême droite, qui avait exprimé des critiques à ce sujet.
Le procès en appel est prévu pour l'été 2026 et Marie-Suzanne Le Quéau a insisté sur le fait qu'il ne s'agit pas de remettre en question le jugement initial. Selon elle, l'appel est un droit permettant de réexaminer l'affaire à zéro.
Me Rodolphe Bosselut, l'avocat de Marine Le Pen, a qualifié la décision d'accélérer le calendrier de « totalement exceptionnelle ». Il a affirmé que cela constituait un désaveu du jugement de première instance, jugé disproportionné.
Il a également déclaré que l'institution judiciaire ressentait le besoin de réparer cette situation en fixant une audience dans des délais qui sortent de l'ordinaire.
La cour d'appel de Paris a annoncé qu'elle examinerait le dossier des assistants parlementaires du Rassemblement national dans des délais permettant une décision à l'été 2026. Cette annonce a été bien accueillie par Marine Le Pen et d'autres figures politiques.
Marie-Suzanne Le Quéau a souligné la complexité de l'audiencement, qui demande une anticipation et une organisation minutieuses. Elle a précisé que tous les observateurs savaient qu'il y aurait un appel dans cette affaire, quelle que soit la décision initiale.
La procureure a indiqué qu'elle surveillait le calendrier depuis plusieurs mois pour déterminer le moment où l'affaire pourrait être fixée. Elle souhaite que les magistrats puissent rendre leur décision dans un climat serein, loin des pressions de la campagne présidentielle.
Marie-Suzanne Le Quéau a exprimé son désir de ne pas voir l'institution judiciaire critiquée durant cette période électorale. Elle a insisté sur la nécessité que les magistrats puissent travailler sans être vilipendés.
En somme, l'accélération du procès en appel de Marine Le Pen est un sujet de débat intense. La procureure générale de Paris a clairement indiqué que cela ne doit pas être interprété comme un désaveu du jugement initial. La situation reste à suivre de près, surtout avec les élections présidentielles qui approchent.