Avant d'avouer avoir tué sa compagne, Jonathann Daval avait accusé sa belle-famille, notamment son beau-frère, Grégory Gay. Ce vendredi, il a été relaxé en appel pour des accusations de dénonciation calomnieuse, comme l'a rapporté RTL et confirmé par le Parisien. Les faits remontent à 2018.
Pendant l’enquête, cet informaticien de 41 ans avait accusé son beau-frère d’avoir tué Alexia, ainsi que ses anciens beaux-parents d’avoir passé un pacte secret avec lui pour étouffer l’affaire. Cependant, après une confrontation six mois plus tard, il a finalement reconnu avoir menti.
Jonathann Daval a été poursuivi pour dénonciation calomnieuse, mais relaxé au pénal en première instance. Le tribunal correctionnel a jugé que ses accusations n’étaient pas spontanées, en raison de la procédure pour meurtre qui le visait. Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, les parents d'Alexia, ainsi que leur fille Stéphanie et son mari Grégory Gay, ont fait appel de cette décision.
Grégory Gay a réclamé 30 000 euros de dommages et intérêts, tandis que les parents et la sœur de la victime ont demandé 10 000 euros chacun pour préjudice moral. Après cette relaxe, la famille a annoncé son intention de faire un pourvoi, soulignant que le droit de mentir n’est pas un droit absolu.
Jonathann Daval a étranglé son épouse Alexia dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017 à leur domicile de Gray-la-Ville. Le lendemain, il a transporté son corps dans un bois avant de mettre le feu à celui-ci. Pendant trois mois, il a feint d'être un veuf éploré, avant d'être confondu et interpellé en pleine vague #MeToo.
Il a finalement reconnu avoir menti et avoué le meurtre, six mois après avoir accusé son beau-frère. Cette affaire a suscité une grande émotion et a mis en lumière des problématiques autour des dénonciations et de la justice.
L'affaire Jonathann Daval soulève des questions importantes sur la vérité et les conséquences des mensonges. La décision de relaxe en appel ne met pas fin à la lutte de la famille d'Alexia, qui continue de se battre pour obtenir justice. L'issue de cette affaire reste à suivre avec attention.