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Stellantis Intente Un Procès Contre Un Fournisseur Automobile Ontarien Pour Des Allégations D'Extorsion

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Procès - Stellantis Intente Un Procès Contre Un Fournisseur Automobile Ontarien Pour Des Allégations D'Extorsion

Conflit juridique entre Stellantis et un fournisseur canadien

Stellantis et l'un de ses fournisseurs canadiens se retrouvent dans un conflit juridique concernant le prix des rotors de frein. Cette situation pourrait entraîner la fermeture de plusieurs usines d'assemblage automobiles aux États-Unis. Peterson Spring, le fournisseur, affirme qu'il ne peut pas expédier les pièces à un prix inférieur à celui de leur production.

Accusations d'extorsion

Dans une déclaration judiciaire, Peterson Spring déclare qu'il ne peut pas expédier les pièces à Stellantis à un prix qu'il considère comme non rentable. Les avocats de Stellantis affirment que le fournisseur a menacé de cesser l'expédition des pièces si l'automobile ne payait pas le double du prix contracté, ce qui représenterait une augmentation annuelle de 77 millions de dollars US.

Cette situation est qualifiée d'extorsion par Stellantis, qui souligne que toute interruption de la part de son unique fournisseur causerait des perturbations massives, menaçant l'activité de deux usines d'assemblage dans le Michigan.

Demandes judiciaires de Stellantis

Stellantis demande à un tribunal de l'Ontario de nommer une entreprise indépendante pour gérer l'opération de Woodstock et ordonner la poursuite des expéditions de pièces. L'entreprise cherche également des alternatives, mais le remplacement du fournisseur pourrait prendre jusqu'à deux ans, car les nouvelles pièces doivent passer des tests de sécurité.

Le président de l'Association des fabricants de pièces automobiles du Canada, Flavio Volpe, a déclaré que cette affaire illustre la fragilité de la chaîne d'approvisionnement automobile, surtout dans un contexte où le président américain souhaite une production entièrement locale.

Contexte de la vente de l'usine

Les documents judiciaires révèlent une vente compliquée de l'usine de Woodstock, impliquant des entreprises liées à un homme d'affaires milliardaire. Patrick James, fondateur de First Brands Group, a récemment démissionné après que l'entreprise a entamé des procédures de faillite.

Peterson Spring a acquis l'usine, mais a découvert que les commandes de Stellantis pour les rotors de frein étaient à des prix non rentables. Le directeur général de Peterson Spring, Timothy Soergel, a noté que l'ancien propriétaire, ZF, pouvait vendre à perte grâce à des bénéfices dans d'autres secteurs.

Négociations et impacts potentiels

En octobre, les deux entreprises ont commencé à négocier un nouveau prix pour les rotors. Stellantis a été invité à payer le double du prix convenu précédemment, ce qui a conduit Peterson Spring à menacer de cesser les expéditions, entraînant une fermeture imminente de deux usines Stellantis.

Les avocats de Stellantis ont averti que cette cessation entraînerait des dommages considérables à la réputation de l'entreprise et à ses relations avec les clients. Le 28 octobre, un accord temporaire a été établi pour maintenir les expéditions, avec Stellantis payant une somme forfaitaire de 7,2 millions de dollars.

Conclusion

Le conflit entre Stellantis et Peterson Spring met en lumière les défis complexes de la chaîne d'approvisionnement automobile. Les enjeux financiers et les menaces de fermeture d'usines soulignent l'importance d'une gestion efficace des relations avec les fournisseurs. Ce cas pourrait avoir des répercussions significatives sur l'industrie automobile et son avenir.

Publié le : 10 novembre 2025
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