Procès du viager mortel de Lorraine : l’accusé principal condamné à 30 ans de réclusion en appel

Affaire Michel Voltz : un meurtre tragique

Michel Voltz, ancien greffier, a été retrouvé mort dans un champ en novembre 2020 à l'âge de 82 ans. Son corps a été découvert quatre mois plus tard, suscitant une enquête approfondie. Un Lorrain de 48 ans a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour avoir assassiné cet octogénaire.

Le procès et la condamnation

Le procès s'est tenu en appel à Nancy (Meurthe-et-Moselle). La peine prononcée par la cour d’assises correspond aux réquisitions de l’avocat général, Hadrien Baron. Ce dernier a également demandé une peine de sûreté de 20 ans, qui a été accordée.

Abderrahim Ghelouci, jugé depuis le 22 mai, avait déjà été condamné en septembre 2023 pour le même crime. Sa compagne, Meriem Bouasla, a écopé de 15 ans de réclusion criminelle, sans faire appel de sa condamnation.

Les circonstances du meurtre

Le meurtre a été précédé d'une dispute. Ghelouci a admis avoir donné un coup de coude dans le thorax de Voltz lors d'une altercation le 15 juillet 2020. Après la dispute, il aurait découvert le corps du vieil homme et décidé de le faire disparaître.

Ce revirement de Ghelouci a été surprenant, car il avait auparavant nié toute implication. Son avocat a déclaré que son client était soulagé d'avoir reconnu sa responsabilité.

Réactions et témoignages

Le procès a révélé des tensions. L'avocat général a décrit Ghelouci comme un manipulateur, vivant dans une bulle de mensonges. Il s'est interrogé sur les raisons de ce changement de version. Ghelouci a reconnu qu'il avait commis un meurtre, mais les motivations derrière cette admission restent floues.

La compagne de Ghelouci a également avoué leur implication commune dans l'assassinat, ce qui complique davantage la situation. Les parties civiles ont exprimé leur colère face à cette tragédie.

Découverte du corps et enquête

Michel Voltz, vivant seul et isolé, n'avait plus donné de nouvelles depuis le 16 juillet 2020. Son corps a été retrouvé quatre mois plus tard, enterré à 2,60 m de profondeur, dans un état avancé de putréfaction. Cela soulève des questions sur la gestion de l'enquête et la réaction des autorités.

Le terrain où son corps a été découvert appartenait à Ghelouci, ce qui a ajouté une dimension troublante à l'affaire. Cette tragédie rappelle l'importance de veiller sur les personnes vulnérables.

Conclusion

Cette affaire tragique souligne les dangers auxquels sont confrontés les personnes âgées. Le procès de Michel Voltz révèle des aspects sombres de la nature humaine. Les conséquences de ce crime résonnent au-delà des peines prononcées, touchant la communauté et soulevant des questions sur la sécurité des plus vulnérables.