Dans un document adressé ce vendredi au magistrat du Tribunal Suprême, Ángel Hurtado, la défense d'Isabel Díaz Ayuso affirme qu'il n'existe aucune transmission de dix mois d'appels téléphoniques. Ils soutiennent qu'il s'agit simplement de bruit destiné à créer un nouveau récit basé sur une falsité.
Le texte dément que la UCO ait divulgué des informations concernant des appels téléphoniques du procureur général de l'État, Álvaro García Ortiz. L'avocat d'Alberto González Amador insiste sur le fait que García Ortiz aurait diffusé des informations erronées au CGPJ et aux médias concernant l'incorporation de données personnelles dans l'affaire en cours.
La défense soutient que les déclarations faites par García Ortiz au CGPJ sont fausses. Ils affirment que ses propos s'inscrivent dans une campagne de dénigrement extraprocessuelle, visant à discréditer les parties impliquées. Cela inclut le corps d'instruction et la force agissante.
González Amador précise que seules les informations concernant les appels émis et reçus entre le 8 et le 14 mars 2024 ont été ajoutées au dossier. Il mentionne également que les données des IMEIs utilisés par García Ortiz ont été enregistrées, mais sans lien avec des détails sur les appels ou les messages.
La défense d’Ayuso demande au juge Hurtado d'ordonner à García Ortiz de remettre une copie de son écrit au CGPJ. Ils réclament également le téléphone mobile utilisé jusqu'au 23 octobre et les sauvegardes de son compte 'gmail' et de WhatsApp.
L'avocat souligne que, selon les bases de données de la section informatique de la Fiscalía General del Estado, García Ortiz n'aurait pas remis son ancien téléphone. Cette situation soulève des inquiétudes concernant la destruction de preuves et l'élimination de données.
Le magistrat Hurtado a transféré la plainte de García Ortiz aux parties pour qu'elles puissent formuler des allégations. Cela vise à protéger leur droit à une protection judiciaire effective. González Amador répond que l'accès au contenu du dossier est essentiel pour le droit de défense des parties.
Il souligne que ce droit doit être tutélaire et respecté durant toute la procédure judiciaire. Cette situation met en lumière l'importance de la transparence dans les affaires judiciaires.
La défense d'Isabel Díaz Ayuso continue de contester les accusations portées contre elle et son partenaire. Les allégations de falsification et de destruction de preuves soulèvent des questions cruciales sur l'intégrité du processus judiciaire. La situation reste tendue et sera surveillée de près par les parties impliquées.