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Un violeur a provoqué sa propre agression à l'arme blanche en prison, affirme le procureur général dans des documents judiciaires.

Publié le : 19 avril 2025

Introduction

Sofyan Boalag, un violeur en série, affirme avoir été laissé permanemment handicapé après une attaque en prison. Cependant, selon la déclaration de défense déposée par le procureur général du Canada, il serait l'architecte de son propre malheur. Cette situation soulève des questions sur la responsabilité et la sécurité en milieu carcéral.

Contexte de l'affaire

Boalag a terrorisé St. John's en 2012 avec une série de violences sexuelles. Il a été reconnu coupable d'avoir agressé deux femmes et une adolescente de 15 ans. En 2016, il a été déclaré délit dangereux, entraînant une peine de prison indéterminée. Au moment de l'incident, il était incarcéré à l'Institution Atlantique à Renous, au Nouveau-Brunswick.

Il intente maintenant une action en justice contre le gouvernement fédéral, alléguant que le personnel pénitentiaire n'a pas réussi à le protéger lors d'une agression survenue en février 2023. Cette agression aurait eu pour conséquence de le rendre incapable de marcher.

Déclaration de défense du gouvernement

Dans sa déclaration de défense, le gouvernement soutient que Boalag a fait preuve de négligence contributive. Il aurait omis d'informer le personnel des risques pour sa sécurité personnelle et aurait provoqué l'autre détenu. De plus, il n'aurait pas pris les mesures raisonnables pour éviter l'incident.

Le document indique également que Boalag a donné une date incorrecte pour l'incident et conteste sa déclaration selon laquelle il ne pourra jamais marcher à nouveau. Le fardeau de la preuve repose sur lui pour démontrer cette incapacité.

Les détails de l'incident

Selon la plainte de Boalag, lors de la distribution des médicaments, un autre détenu l'a attaqué par derrière. Il affirme que les agents correctionnels n'ont pas intervenu à temps, le rendant vulnérable à des coups de couteau. Il décrit l'agresseur comme ayant des antécédents de violence à son égard.

La plainte accuse également le personnel pénitentiaire d'avoir échoué à empêcher l'introduction d'armes dans l'établissement et de ne pas avoir effectué de recherches adéquates avant de libérer les détenus de leurs cellules.

Réponse du gouvernement

Les avocats du procureur général rejettent les allégations de Boalag, affirmant qu'ils ont fourni une supervision adéquate des détenus. Ils soutiennent également que Boalag a reçu une assistance médicale raisonnable et nécessaire après l'incident.

Le gouvernement demande au tribunal de rejeter la plainte de Boalag, avec des frais à la charge de celui-ci. Les déclarations de Boalag et du procureur général n'ont pas encore été examinées par la justice.

Conclusion

Cette affaire met en lumière des enjeux cruciaux concernant la sécurité en prison et la responsabilité des autorités. Alors que Boalag poursuit le gouvernement, les implications de cette situation pourraient avoir des répercussions sur la gestion des établissements pénitentiaires au Canada.

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