L'Association Professionnelle et Indépendante de Fiscaux (APIF) a décidé de ne pas participer à une réunion avec le fiscal général de l'État, Álvaro García Ortiz, prévue le 20 mai. Cette réunion devait aborder la réforme de l'Statut Organiques du Ministère Fiscal.
Dans un communiqué, l'APIF précise qu'elle "décline" l'invitation à cette rencontre. Le motif invoqué est que "l'Anteprojet de Loi approuvé par le Conseil des Ministres le 13 mai 2025 n'a pas été consensuel avec cette association". De plus, le gouvernement n'a pas sollicité l'avis ou les suggestions de l'APIF concernant ce texte pré-législatif.
Selon l'APIF, il est inacceptable de collaborer dans ces conditions. L'association souligne que "cette attitude, à l'égard de notre association, rend toute collaboration ultérieure stérile". Ils ajoutent que, malgré la convocation à une réunion de travail, les points à traiter n'ont même pas été précisés.
Ce collectif exerce en tant qu'accusation contre García Ortiz dans une affaire où il est impliqué pour la fuite de données confidentielles concernant le compagnon d'Isabel Díaz Ayuso. Leur position est donc d'autant plus délicate.
L'APIF affirme que sa présence à cette réunion ne serait pas bien perçue. Ils estiment qu'une telle participation "ne serait comprise ni par nos associés ni par les fiscaux en général". Cela est dû au fait qu'ils ont contesté le nombramento de García Ortiz et qu'ils sont impliqués dans la procédure pénale contre lui.
Participer à cette réunion pourrait être interprété comme un blanchiment de la position anormale de García Ortiz, ce qui affecte gravement leur carrière. L'APIF reste donc ferme dans sa décision de ne pas se prêter à cette collaboration.
En conclusion, l'APIF a clairement exprimé son refus de participer à la réunion avec le fiscal général. Leur position est justifiée par le manque de consultation et de transparence du gouvernement. Cette situation soulève des questions sur la confiance et la coopération au sein du système judiciaire.