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« C'est un produit potentiellement mortel » : déjà deux fois plus d'intoxications au Sniper en Île-de-France

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Dangerosité du Sniper dans le Val-d'Oise

Le Sniper est un insecticide industriel, conçu pour combattre les punaises de lit, mais il est interdit à la vente en France. L'Agence régionale de santé d'Île-de-France tire la sonnette d'alarme concernant son utilisation. Malgré son interdiction depuis 2013, ce produit continue d'être employé, mettant en danger la santé publique.

Le 27 août, un homme de 46 ans, habitant Arnouville, a été transféré en urgence à l'hôpital de Gonesse après avoir été intoxiqué par le Sniper. Selon le rapport du Sdis 95, cette situation soulève des inquiétudes croissantes sur la sécurité de ce produit. En mi-septembre, l'ARS a signalé une augmentation des alertes, avec 15 cas depuis le début de l'année 2025.

Conséquences sanitaires graves

Les intoxications liées au Sniper sont préoccupantes. Marguerite Lafanechère, responsable de la DDPP du Val-d'Oise, décrit ce produit comme potentiellement mortel, provoquant des insuffisances respiratoires, des nausées et des vertiges. Les populations vulnérables, comme les personnes âgées et les enfants, sont particulièrement à risque.

En juillet, un enfant d'un an a été hospitalisé après avoir ingéré ce produit. Une étude de l’Anses en 2023 évoque même un problème de santé publique lié à son utilisation. La situation est donc alarmante et nécessite une attention immédiate.

Vente illégale et coûts

Malgré son interdiction, le Sniper continue d'être vendu clandestinement sur les marchés franciliens et en ligne, à des prix allant de 5 à 10 euros. Ce faible coût attire de nombreux acheteurs, qui le considèrent comme une solution efficace pour éliminer les nuisibles. La DDPP du Val-d'Oise souligne que le coût d'une société d'extermination est bien plus élevé.

Pour contrer ce phénomène, les autorités organisent régulièrement des opérations de saisie sur les marchés. Marguerite Lafanechère indique que les plus grosses saisies ont eu lieu sur le marché de Sarcelles. En 2024, 103 unités de Sniper 100 et 600 de Green Leaf, un autre produit contenant du dichlorvos, ont été saisis.

Actions des autorités publiques

Face à l'augmentation des intoxications, les autorités publiques intensifient leurs actions de sensibilisation. Elles rappellent les dangers liés à l'utilisation de produits interdits comme le Sniper. Les opérations de contrôle sur les marchés visent à réduire la disponibilité de ces substances dangereuses.

Les efforts de la DDPP et de l'ARS doivent être soutenus par une prise de conscience collective. La population doit être informée des risques associés à ces produits et encouragée à rechercher des alternatives sûres pour lutter contre les nuisibles.

Conclusion

La situation autour du Sniper dans le Val-d'Oise est alarmante. Les intoxications liées à cet insecticide interdit soulignent la nécessité d'une vigilance accrue. Il est essentiel que les autorités continuent leurs efforts pour protéger la santé publique et sensibiliser les citoyens aux dangers des produits non réglementés.

Publié le : 16 septembre 2025
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