Ce lundi 1er septembre, 12 millions d’écoliers, collégiens et lycéens font leur rentrée. Chaque année, la même question se pose : y a-t-il assez de professeurs pour tous les élèves ? Lors d'une interview sur RTL, la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, a admis qu’il y a « l’équivalent de 2 500 professeurs manquants ». Cependant, elle a précisé que « c’est moins que l’an dernier ».
Élisabeth Borne a assuré que « les rectorats sont mobilisés depuis des semaines » pour garantir qu'il y ait un professeur devant chaque élève. Actuellement, elle a mentionné que « 99,9 % des postes sont pourvus dans le premier degré », et qu'il y a « quasiment pas de postes non pourvus dans le second degré ». Toutefois, elle a reconnu qu'il y a, comme chaque année, des heures d’enseignement non couvertes, représentant 0,7 % des cours.
Pour pallier les manques, la ministre a demandé de « renforcer les équipes de remplaçants » afin de garantir qu’un professeur soit présent tout au long de l’année. Élisabeth Borne doit se rendre aujourd'hui dans une école élémentaire du XVe arrondissement de Paris pour accueillir des élèves de CP et échanger avec des élèves de CM1.
Malgré son engagement sur le terrain, la situation d'Élisabeth Borne est incertaine, surtout avec le vote de confiance à l’Assemblée prévu le 8 septembre, qui pourrait entraîner des changements au sein du gouvernement.
Plusieurs nouveautés entrent en vigueur pour cette rentrée scolaire. Parmi celles-ci, des modifications concernant le contrôle continu ont été annoncées à la dernière minute, ce qui a irrité certains syndicats. Dorénavant, les notes de première et terminale ne compteront plus toutes dans la note de contrôle continu.
Élisabeth Borne a expliqué que l’objectif est de « baisser la pression sur les élèves et les professeurs » ainsi que leur niveau d’anxiété. Les établissements sont désormais invités à élaborer un projet d’évaluation spécifique.
Une autre nouveauté concerne l'interdiction des téléphones portables dans les établissements scolaires. Les élèves devront se séparer de leurs appareils dès leur entrée dans l’établissement. La ministre a souligné que chaque établissement doit trouver « la bonne solution » d’ici la fin de l’année.
Élisabeth Borne a précisé que c'est au chef d'établissement de déterminer la méthode appropriée en collaboration avec le conseil départemental, qui est responsable du choix des équipements. Cela peut inclure des casiers, des mallettes ou des pochettes.
La rentrée scolaire de cette année s'annonce riche en changements et défis. Avec des manques de professeurs et des ajustements dans le système éducatif, la ministre Élisabeth Borne s'efforce de répondre aux besoins des élèves et des enseignants. Il reste à voir comment ces mesures seront mises en œuvre et leur impact sur l'année scolaire à venir.