Une alliance démocratique fondée sur un programme minimal est l'objectif que la vice-présidente et ministre du Travail, Yolanda Díaz, a défini pour cette année politique. À l'approche des prochaines élections, elle a souligné que "ce n'est pas indifférent qui gouverne". Cette déclaration met en avant l'importance de l'engagement des partenaires au sein du gouvernement pour améliorer la vie des citoyens.
Bien que les élections ne soient pas prévues avant 2027, les partis politiques commencent déjà à établir leur réseau de soutien électoral. Dans une interview accordée à 'La hora de la 1', Díaz a évoqué une relation de synchronisation avec Podemos, affirmant que "le travail se déroule bien". Cette collaboration vise à renforcer la gauche alternative et à maximiser les chances d'obtenir davantage de sièges.
Díaz a précisé que la réorganisation de la gauche ne dépend pas uniquement des sigles, mais plutôt de la nécessité de "donner des raisons d'espoir et de mobilisation". Cela est essentiel pour reproduire le résultat des élections du 23 juillet. En ce sens, elle a réaffirmé son soutien à la création d'alliances démocratiques pour contrer "le trumpisme et ses variantes comme Vox".
Elle a également tracé une ligne rouge en refusant de dialoguer avec l'extrême droite, tout en restant ouverte à des discussions avec "tout le monde". Cette position montre sa volonté de construire des ponts tout en restant ferme sur ses principes.
Yolanda Díaz a mis en avant les mesures sociales de Sumar, qui seront cruciales pour évaluer la cohésion du gouvernement. Actuellement, le gouvernement doit se concentrer sur la négociation des Budgets Généraux de l'État. Parmi les mesures phares, la réduction de la journée de travail sera un point central des discussions à venir.
Elle a critiqué le fait qu'une vice-présidente doive rencontrer toutes les formations, alors que le Parti Populaire (PP) refuse de se réunir avec elle pour discuter de la réduction des heures de travail. Cette situation met en lumière les tensions entre les partis et la nécessité d'un dialogue constructif.
Díaz n'a pas hésité à charger le PP, affirmant que "lorsqu'il s'agit de gérer, le PP est un désastre". Elle a mentionné plusieurs points de la feuille de route du PP, notamment en ce qui concerne les incendies et la politique migratoire. Ces critiques visent à souligner les lacunes de la gestion actuelle du PP.
Elle a également souligné que le comportement du PP, qui s'apparente à celui de Vox, ne fait qu'aggraver les problèmes existants. En effet, "ils pensent que cela les freine, mais en réalité, cela les élargit". Cette déclaration met en avant la nécessité d'une approche plus constructive face aux défis actuels.
En somme, Yolanda Díaz appelle à une mobilisation de la gauche autour d'alliances démocratiques pour faire face aux enjeux politiques à venir. La mise en œuvre de mesures sociales et la nécessité de dialogues entre les partis sont essentielles pour garantir un avenir meilleur. La dynamique actuelle pourrait déterminer le paysage politique dans les années à venir.