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Propriétaire de salon 'dans l'incertitude' face aux retards liés au litige avec L'Oréal

Publié le : 15 février 2025

Conflit juridique entre une propriétaire de salon et L'Oréal

Une propriétaire de salon se retrouve dans l'incertitude à cause des retards dans son combat juridique de six ans contre le géant des cosmétiques L'Oréal. Rebecca Dowdeswell, qui dirige le salon nkd à Leicester, est engagée dans un litige concernant la marque de son entreprise depuis 2019.

Retards dans le processus judiciaire

Rebecca, âgée de 48 ans, a été informée que son dossier serait examiné ce mois-ci par un tribunal sous l'égide de l'Office de la Propriété Intellectuelle (IPO). Malheureusement, elle a appris que l'audience avait été reportée à plus tard dans l'année, en raison d'une charge de travail "très significative", partiellement attribuée au Brexit.

L'IPO a indiqué qu'elle connaissait une augmentation temporaire des charges de travail, ce qui a entraîné des retards dans les audiences. De plus, les volumes de litiges en matière de marques sont à des niveaux historiquement élevés, avec environ 1,4 million de marques ajoutées après le Brexit.

La position de L'Oréal et ses implications

L'Oréal détient une marque pour une série de produits de beauté appelée NAKED et a averti Mme Dowdeswell que l'utilisation du nom nkd pourrait créer une confusion chez les consommateurs. Cependant, Mme Dowdeswell soutient que les deux marques ne sont "même pas un peu similaires" et a investi plus de 30 000 £ dans cette bataille juridique.

Elle a exprimé sa frustration, déclarant : "C'est vraiment frustrant. J'étais prête à aller de l'avant en février, mais cela a été annulé." Son avocat estime que l'affaire pourrait ne pas être résolue avant 2026, ce qui pèse lourdement sur son esprit.

Les conséquences sur les affaires de Mme Dowdeswell

Cette situation a eu un impact négatif sur son entreprise, car elle souhaitait élargir sa gamme de produits. Elle se demande qui pourrait s'associer à elle tant que cette affaire reste non résolue. "C'est épuisant", a-t-elle déclaré, soulignant la difficulté de travailler dans un tel climat d'incertitude.

Son avocat, Aaron Wood, a souligné que des procédures judiciaires prolongées ne profitent à personne. Il a ajouté : "Nous étions prêts à avancer en février, mais la charge de travail à l'IPO signifie que nous sommes peu susceptibles d'avoir une audience avant la fin de l'année."

Réactions de l'Office de la Propriété Intellectuelle

Un porte-parole de l'IPO a reconnu l'impact de cette augmentation temporaire des charges de travail sur toutes les parties impliquées. L'IPO s'efforce de minimiser les perturbations sans compromettre la qualité des décisions judiciaires. Ils sont confiants dans leur capacité à gérer cette période de demande exceptionnelle.

L'Oréal a été contacté pour des commentaires et a précédemment exprimé son engagement à résoudre toute mécompréhension avec Mme Dowdeswell. Ils ont indiqué qu'ils souhaitaient parvenir à une solution mutuellement acceptable.

Conclusion

Le conflit entre Rebecca Dowdeswell et L'Oréal met en lumière les défis auxquels font face les petites entreprises face à de grands acteurs. Les retards dans le système judiciaire ajoutent une pression supplémentaire sur des entrepreneurs déjà vulnérables. Espérons que cette affaire trouvera une résolution rapide pour permettre à Mme Dowdeswell de se concentrer sur son entreprise.

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