Toulouse : Une prothèse en aluminium volée sur la tombe d'un ancien poilu, après 57 ans de repos
Vol de la prothèse d'Albert Pezet
En Haute-Garonne, un acte choquant a eu lieu au cimetière de Terre-Cabade à Toulouse. La prothèse d'Albert Pezet, un ancien poilu de la Première Guerre mondiale, a été dérobbée. Ce vol a profondément indigné les membres de l'association Souvenir français.
Albert Pezet, mort en 1966, avait perdu sa jambe gauche à Verdun. Il avait souhaité que sa prothèse en aluminium soit exposée sur sa tombe. Jean-Pierre Mezure, délégué général de Souvenir français, a déclaré : « C’est vraiment un vol minable opéré par des imbéciles. »
Un symbole de souffrance
La prothèse était bien plus qu'un simple objet ; elle représentait les horreurs de la guerre. Jean-Pierre Mezure a expliqué que Pezet avait été blessé en 1915 à l'âge de 21 ans. Cette prothèse était un témoignage de sa souffrance et des atrocités qu'il avait vécues.
Sur la sépulture d'Albert Pezet, une inscription poignante rappelle son sacrifice : « Il porta ce boulet sans se plaindre, victime de l’enfer de Verdun ». La prothèse était donc un souvenir vivant de son parcours difficile.
Réactions et demandes de vigilance
Suite à ce vol, le président de Souvenir français a alerté son réseau pour surveiller les ventes en ligne. Même si la prothèse n'a pas de valeur pécuniaire, son importance historique est immense. Ils demandent également plus de surveillance dans le cimetière pour prévenir de tels actes à l'avenir.
Ignorant l'identité du voleur, l'association espère que la prothèse sera restituée à la tombe d'Albert Pezet. Cela permettrait de préserver la mémoire de cet ancien combattant et de son héritage.
Conclusion
Le vol de la prothèse d'Albert Pezet est un événement déplorable qui rappelle l'importance de la mémoire des anciens combattants. Les efforts pour retrouver cet objet précieux sont essentiels pour honorer leur sacrifice. La vigilance des citoyens et des associations est cruciale pour protéger ces témoignages historiques.
