À quelques jours du match Lyon-PSG, John Textor, le président de l’OL, a décidé de faire entendre sa voix. Dans une interview accordée au quotidien espagnol As, il critique ouvertement le PSG et son président, Nasser Al-Khelaïfi. Textor dénonce le financement qatari du club parisien, qu'il considère comme une concurrence déloyale.
Textor affirme que la Ligue 1 est le championnat le plus déséquilibré au monde. Il souligne que le PSG, avec des revenus multipliés par huit, domine la ligue sans que personne n'intervienne. Il interpelle la DNCG sur le respect des lois, en demandant que le PSG se conforme aux règles européennes.
Il insiste sur le fait que tous les clubs doivent respecter les mêmes lois. Selon lui, il est inacceptable qu'un club puisse enfreindre les règles alors que les autres doivent s'y conformer. Cela crée une distorsion de concurrence inacceptable.
Textor ne cache pas son opposition à l'influence qatarienne dans le football français. Il déclare que ce financement constitue une distorsion de concurrence. Il prévoit de demander à la Ligue d'examiner cette situation et d'agir si nécessaire. Si la réponse n'est pas satisfaisante, il n'hésitera pas à porter l'affaire devant la Commission européenne.
Il souligne que l'argent qatari, bien que puissant, ne devrait pas fausser le jeu. Au contraire, il défend l'idée que des clubs comme l'OL respectent les lois en vigueur. Cela montre un engagement envers l'équité dans le sport.
Textor évoque également les relations entre le Qatar et la France, qui vont au-delà du football. Il reconnaît que le Qatar joue un rôle significatif dans l'économie française. Cependant, il critique l'influence que cela peut avoir sur les clubs de football. Il se positionne comme un petit club face à un pays puissant.
Il rappelle que cette influence peut créer des conflits d'intérêts qui nuisent à la compétition. Ainsi, il appelle à une réflexion sur ces relations et leur impact sur le sport.
Textor ne se contente pas de critiquer le PSG, il s'en prend aussi à Nasser Al-Khelaïfi. Il évoque une visioconférence explosive où Al-Khelaïfi aurait exercé une pression sur les autres présidents. Selon Textor, cela a nui à la discussion sur les droits TV, un sujet déjà sensible dans le milieu.
Il estime qu'Al-Khelaïfi aurait dû se retirer de la discussion pour permettre un véritable échange d'idées. Ce conflit d'intérêts, selon lui, est inacceptable et nuit à l'image de la Ligue 1.
John Textor, en prenant la parole, met en lumière des enjeux cruciaux pour la Ligue 1. Ses critiques à l'égard du PSG et de son financement qatari soulèvent des questions sur l'équité et la transparence dans le football. L'avenir de la Ligue dépendra de la capacité des instances à réguler ces influences et à préserver l'intégrité de la compétition.