« Tout le monde craint le PSG » : La colère de Véronique Rabiot face aux insultes reçues au Parc

Véronique Rabiot s'exprime après les insultes des supporters

Ce lundi, Véronique Rabiot a exprimé sa colère suite aux insultes proférées par les supporters du Paris Saint-Germain lors du clasico contre l'Olympique de Marseille. Ce match, qui s'est terminé sur un score de 3-1, a suscité une réaction forte de sa part. Elle a déclaré son intention de déposer plainte, se disant « indignée, indignée, indignée ».

Lors d'une interview sur La Chaîne L’Équipe, elle a évoqué le traitement médiatique réservé à son fils, Adrien Rabiot. Selon elle, il y a deux poids, deux mesures dans les réactions des médias. Elle a souligné que les erreurs d'Adrien sont largement couvertes, alors que les insultes à leur égard passent inaperçues.

La responsabilité du Paris Saint-Germain

Véronique Rabiot a également pointé une responsabilité du club dans cette situation. Elle a affirmé que les banderoles insultantes ne pouvaient pas être introduites sans que la direction ne soit au courant. « Tout le monde le savait », a-t-elle insisté, ajoutant qu'elle avait reçu des messages sur les réseaux sociaux prédisant un traitement difficile pour son fils.

Elle a exprimé son mécontentement face au manque de réaction des autorités et de l'arbitre. Selon elle, il était évident que le match aurait dû être arrêté. « L'arbitre n’a pas fait son travail », a-t-elle déclaré, soulignant que les enjeux financiers l'emportent souvent sur la sécurité des joueurs.

Le climat de peur autour du PSG

Véronique Rabiot a affirmé que tout le monde a peur du Paris Saint-Germain. Elle a critiqué les dirigeants qui, malgré de grands discours, ne réagissent pas lorsque des incidents se produisent. « C’est un monde de business, de fric, et personne ne veut prendre position », a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective.

Elle a insisté sur la nécessité de s'opposer aux injustices. « Il faut appeler un chat un chat », a-t-elle ajouté, soulignant que le silence face à ces comportements est inacceptable. Pour elle, il est crucial que les personnes en position de pouvoir prennent des mesures.

Les banderoles insultantes et leur impact

Relancée sur le contenu des banderoles, Véronique Rabiot a exprimé son désarroi face à des messages tels que « Qui est ton vrai père ? ». Elle a affirmé ne pas souffrir, mais être profondément indignée par la façon dont son fils est traité. « On a tapé sur Adrien chaque fois qu’il a fait un pas de travers », a-t-elle déclaré, soulignant l'inégalité de traitement.

Elle a également rappelé des épisodes passés où son fils avait été critiqué, notant que dans ces cas, la réaction était immédiate, contrairement à la situation actuelle. « Là, ça ne dérange personne », a-t-elle ajouté, mettant en lumière l'hypocrisie des réactions.

Conclusion et actions à venir

Véronique Rabiot a confirmé son intention de porter plainte, tout comme son fils. Elle a précisé que le club les soutient dans cette démarche. « Nous discutons sur ce qui convient de faire pour ne pas faire d’erreurs », a-t-elle conclu, affirmant que le PSG est derrière eux dans cette affaire.

Cette situation met en lumière des enjeux importants autour du traitement des joueurs et des familles dans le milieu du football. Les réactions à ces incidents pourraient bien définir l'avenir des relations entre les clubs, les supporters et les joueurs.