La situation politique en Espagne est marquée par des tensions croissantes entre le gouvernement et l'opposition. La récente affaire impliquant Leire Díez, militante socialiste, a suscité des controverses. Le gouvernement et le PSOE semblent chercher à éviter que Pedro Sánchez, le président, ne soit contraint de s'expliquer sur cette affaire.
Le gouvernement a mis en place une stratégie pour minimiser la pression politique. Cela a été particulièrement évident au Congrès, où Francina Armengol, la présidente, a choisi de ne pas inclure la demande de comparution de Sánchez dans la réunion de la "ronda de Mesa". Cette décision vise à retarder les explications du président concernant le cas Leire.
En effet, la décision d'Armengol d'ignorer cette demande ne relève pas d'une simple dilution parlementaire. Elle semble plutôt destinée à éviter que le président ne soit confronté à des questions sur un sujet délicat. Ainsi, la qualification de la comparution pourrait être repoussée à la semaine suivante, ce qui retarde encore l'échéance.
L'opposition, notamment le PP, Vox et Junts, a exprimé son mécontentement face à cette situation. Ils ont demandé la tenue d'une réunion extraordinaire pour discuter de la comparution de Sánchez. Cependant, les attentes de succès sont faibles, car cette décision revient exclusivement à Armengol.
Le PP a critiqué la présidence du Congrès, affirmant que la demande de comparution du président nécessite un débat politique. Ils soulignent que d'autres comparutions ont été traitées dans des conditions similaires sans nécessiter de débat, ce qui semble contradictoire.
Un autre point de tension est l'absence prolongée de Sánchez au Sénat. Cela fait maintenant 15 mois qu'il n'a pas assisté à une série de questions dans cette chambre. Neuf ministres devraient également l'imiter, ce qui soulève des questions sur la volonté du président d'affronter une assemblée dominée par le PP.
Cette situation est perçue comme une évasion du président, qui considère le Sénat comme un terrain hostile. Les critiques affirment que cette fuite est une manifestation d'un gouvernement qui évite de rendre des comptes.
En résumé, la situation actuelle autour de la comparution de Pedro Sánchez et des événements liés à Leire Díez souligne les tensions entre le gouvernement et l'opposition. Les manœuvres pour éviter un débat ouvert alimentent les critiques et renforcent l'impression d'un gouvernement en quête d'échapper à la responsabilité. La suite des événements sera cruciale pour comprendre l'évolution de cette dynamique politique.