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Les audios du "jefe" de la trame bouleversent toute une époque de l'histoire du PSOE : du Pepiño "demande de tout" à un "message" pour Óscar López.

Publié le : 14 juin 2025

Analyse du rapport de l'UCO sur le PSOE

Le rapport de l'Unité Centrale Opérationnelle (UCO) de la Garde Civile offre une vue détaillée de la situation interne du PSOE sous la direction de Pedro Sánchez. Ce document mentionne tous les dirigeants du parti qui ont été en relation avec lui. Peu importe la période, de nombreux cerveaux influents se retrouvent désormais compromis.

Les implications de la corruption touchent non seulement ceux qui ont grandi politiquement à ses côtés, mais aussi des figures extérieures. Le rapport révèle un système criminel au cœur du PSOE, s'étendant jusqu'à des figures historiques comme José Luis Rodríguez Zapatero. Avec la chute de Santos Cerdán, l'ex-président se retrouve isolé pour négocier avec Puigdemont.

Les débuts de Sánchez et les premières irrégularités

Le rapport de l'UCO retrace les débuts de Sánchez au sein du parti, notamment lors des primaires de 2014. À cette époque, les socialistes ont expérimenté un nouveau processus électoral, mais des allégations de fraude ont rapidement émergé. Un message de Santos Cerdán à Koldo García a révélé des manipulations lors du vote.

Malgré la tentative de Sánchez de minimiser ces événements, la tache laissée par ces irrégularités persiste. Ce premier incident a marqué le début d'une série de controverses qui continueraient à affecter le parti et sa réputation.

Les hommes de Pepiño et les nouveaux alliés

À son arrivée à Ferraz, Sánchez n'a pas oublié ses alliés, notamment ceux de José Blanco. Ce dernier avait soutenu des figures clés comme Óscar López et Antonio Hernando. Cependant, ces hommes sont maintenant également mêlés aux enquêtes de l'UCO. La transition de pouvoir a permis à Sánchez d'écarter certains de ces alliés tout en plaçant de nouveaux associés à des postes stratégiques.

Les affaires illicites qui ont émergé de ces changements ont eu des répercussions au niveau national. Les liens entre les affaires de Navarre et la direction du PSOE sont devenus de plus en plus évidents, soulevant des questions sur l'intégrité du gouvernement.

Les adjudications et la crise de gouvernement

Les adjudications irrégulières sont devenues un sujet majeur d'inquiétude. Des noms de villes comme Séville, Logroño et Barcelone sont apparus dans les discussions concernant des contrats publics. Les conversations révélées montrent des tentatives de manipulation des nominations au sein du ministère des Transports, ce qui a mis en lumière un système de corruption bien établi.

La crise de gouvernement de juillet 2021 a marqué un tournant. Avec le départ de plusieurs ministres, la question de la responsabilité de Sánchez dans ces manœuvres illicites est restée en suspens. Le changement de personnel a également permis à certains anciens alliés de revenir au premier plan, maintenant ainsi un lien avec les pratiques douteuses du passé.

Conséquences et implications futures

Le dernier dialogue enregistré entre Cerdán et García révèle l'étendue de la corruption au sein du PSOE. Des figures historiques comme Pepe Bono et Pepe Blanco sont également mentionnées, indiquant que le problème dépasse la simple administration de Sánchez. Ces révélations mettent en lumière un réseau complexe de favoritisme et de manipulation.

Le gouvernement actuel semble dépendre non seulement de Sánchez, mais aussi de Zapatero, qui reste une figure pivot. Les implications de ces révélations pourraient avoir des conséquences durables sur la légitimité du PSOE et sur la confiance du public dans ses dirigeants.

Conclusion

Le rapport de l'UCO expose une réalité troublante au sein du PSOE, révélant un système de corruption qui perdure malgré les tentatives de réformes. Les liens entre les anciens et les nouveaux dirigeants soulignent la complexité de la situation actuelle. Alors que les enquêtes se poursuivent, l'avenir du parti semble incertain, avec des défis majeurs à relever pour restaurer la confiance.

PSOE - Les audios du "jefe" de la trame bouleversent toute une époque de l'histoire du PSOE : du Pepiño "demande de tout" à un "message" pour Óscar López.