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Le conseiller du PSOE de Zaragoza impliqué dans le 'cas Koldo' suspend son rôle de porte-parole au sein de la mairie jusqu'à la résolution de son affaire avec le parti.

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PSOE - Le conseiller du PSOE de Zaragoza impliqué dans le 'cas Koldo' suspend son rôle de porte-parole au sein de la mairie jusqu'à la résolution de son affaire avec le parti.

Décision d'Alfonso Gómez Gámez

Alfonso Gómez Gámez a choisi de manière volontaire de "prendre du recul" et d'interrompre son rôle en tant que porte-parole adjoint du PSOE à l'Hôtel de Ville de Zaragoza. Cette décision intervient alors que Ferraz doit statuer sur son avenir, après avoir été mentionné dans les enregistrements de Koldo García et Santos Cerdán. Le numéro deux du parti a déjà été suspendu temporairement de sa militance.

Un dossier informatif a été envoyé au siège central pour évaluer son maintien au sein de la formation. La secrétaire générale du PSOE d'Aragon, Pilar Alegría, a souligné la réaction ferme du parti face à la corruption, en référence à la publication d'un rapport de la UCO. Elle a affirmé que toutes les actions entreprises reposent sur des indices concrets.

Enregistrements compromettants

Alfonso Gómez Gámez figure dans un enregistrement qui documente une conversation entre Koldo et Cerdán, datée du 2 février 2022. Dans cette conversation, un ancien conseiller de José Luis Ábalos mentionne : "Après 8 mois déjà. Tu as un, je te le dis, (baisse la voix/susurre) Alfonso, celui qui était avec l'autre Alfonso, qui était conseiller, tu te souviens ? Eh, de Zaragoza, d'accord." Cette mention soulève des questions sur son implication.

Un extrait de cette discussion révèle des allusions à "un tel Alfonso" lorsque l'ancien numéro 3 de Ferraz reproche à Koldo d'avoir reçu de l'argent en Aragon, ce que ce dernier a nié. De plus, Koldo indique que Acciona et Antxon doivent de l'argent à Alfonso, précisant : "Une bêtise, je crois que c'est 200.000 ou 150.000 pavos de merde", ce qui a suscité l'intérêt de Cerdán.

Mesures prises contre Alfonso Martínez

Les enregistrements font également référence à Alfonso Martínez, ingénieur et membre du comité régional du PSOE-Aragon. Lui aussi a subi des mesures similaires, telles que la suspension temporaire de sa militance et l'envoi d'un dossier informatif à Ferraz. Actuellement, les deux hommes ont été convoqués à témoigner au Senat dans le cadre d'une commission d'enquête ouverte par le PP concernant leur possible implication dans l'affaire Koldo.

Il existe des raisons suffisantes pour poursuivre la législature. Interrogée sur les scandales de corruption touchant le PSOE, Alegría a insisté sur l'importance de terminer cette législature. Selon elle, "il y a des raisons de poids pour le faire, car il reste des objectifs et des buts à atteindre avec ce gouvernement progressiste".

Position de José Luis Ábalos

Alegría a également évité de commenter la possibilité d'un accord entre José Luis Ábalos et la Fiscalité, précisant qu'elle ignore la stratégie de défense qu'il pourrait adopter. Néanmoins, elle a défendu le fait qu'au cours des sept années de pouvoir de Sánchez, il n'y a jamais eu de condamnation pour corruption. Lorsqu'il y a eu des soupçons, des actions ont été prises avec la plus grande fermeté.

Peu après l'intervention de la ministre, la UCO, sous l'ordre du juge Leopoldo Puente, a effectué une perquisition au siège du PSOE à Ferraz. Ils ont également saisi le courrier électronique corporatif de Santos Cerdán et José Luis Ábalos.

Conclusion

En résumé, la situation d'Alfonso Gómez Gámez et les implications des enregistrements soulèvent des questions majeures pour le PSOE. La réaction du parti face à ces allégations pourrait influencer son avenir politique. Les mesures prises démontrent une volonté de transparence et de responsabilité au sein de la formation.

Publié le : 20 juin 2025
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