Dans une salle de réunion, les documents sont feuilletés, tandis que les titres guident la discussion. Les idées principales sont mises en avant. À La Moncloa, tous les regards sont tournés vers l’intervention de Pedro Sánchez au Congrès. Ce moment est crucial pour le gouvernement.
À 11h15, les téléphones commencent à vibrer. Les médias annoncent que les travailleurs touchant le Salario Mínimo Interprofesional (SMI) devront désormais payer des impôts. Cette nouvelle crée un choc parmi les membres du gouvernement, entraînant surprise et agitation.
Des accusations fusent entre Yolanda Díaz et les socialistes. Selon plusieurs sources, son équipe déclare : « Vous avez rompu l'accord ». Cette situation met en lumière une semaine qui devait être consacrée à des réalisations positives.
Les tensions se sont intensifiées. Les socialistes se plaignent que « le personnage a pris le pas sur la politique ». De leur côté, les membres de Sumar accusent le PSOE de manipulations et de mensonges. Cette situation met en évidence un profond malaise au sein de la coalition.
Lors d'une conférence de presse, Díaz exprime son désaccord avec la décision de l'Hacienda. Elle annonce qu'elle sera « claire » et ne cherchera pas à minimiser les conflits. Les socialistes, quant à eux, s'attendaient à une réaction plus mesurée.
La décision de faire payer des impôts aux travailleurs au SMI a été prise sans consultation préalable. Díaz apprend la nouvelle par son téléphone, créant une situation sans précédent : une vice-présidente contestant une décision en direct. Cela soulève des questions sur la communication au sein du gouvernement.
Le consensus entre les partenaires de la coalition s'effondre, transformant un « jour de célébration » en une occasion de tension. Antonio Maíllo, leader de l'IU, résume la situation en déclarant qu'une grande opportunité a été perdue.
Le PSOE accuse Díaz de vouloir se démarquer, tandis que Sumar dénonce les manœuvres du PSOE. Les tensions sont palpables, et les deux partis semblent s'éloigner de leurs objectifs communs. Les socialistes estiment que Díaz cherche désespérément à créer des espaces de différenciation.
Les membres de Sumar, quant à eux, expriment leur mécontentement face aux accusations du PSOE. Ils soutiennent que la question de la fiscalité devait être abordée plus tard, et non de manière précipitée. Cela met en lumière des divergences profondes au sein de la coalition.
La situation actuelle souligne un climat de tension au sein du gouvernement espagnol. Les désaccords sur la fiscalité et les décisions prises sans consensus créent une atmosphère de méfiance. Les deux partis doivent désormais naviguer dans ces eaux troubles pour éviter un revirement politique majeur.