
Emiliano García-Page a récemment clarifié sa position concernant une proposition de création d'une tendance interne au sein du PSOE. Cette idée, avancée par l'ex-ministre Jordi Sevilla, a été discutée dans une interview avec EL MUNDO. Selon García-Page, il n'est pas impliqué dans une conspiration ou un mouvement, soulignant qu'il n'a ni l'âge ni l'ambition pour cela.
Dans une interview accordée à Cope, le président de Castilla-La Mancha a affirmé que sa position reste inchangée. Il a exprimé son étonnement que ses déclarations soient considérées comme une nouveauté, précisant qu'elles ne sont que du bon sens, en cohérence avec ses propos des cinq ou dix dernières années.
Concernant la menace de rupture de Junts, qui doit décider de son soutien au gouvernement lors d'une réunion à Perpignan, García-Page a affirmé qu'il ne voit pas la possibilité de convoquer des élections à l'initiative de Carles Puigdemont. Il a expliqué que, bien qu'ils aient eu le pouvoir d'initier le vote lors de l'investiture de Pedro Sánchez, ils n'ont pas le pouvoir de l'arrêter.
En accord avec l'opinion majoritaire de son parti et de La Moncloa, il juge quasi impossible qu'une motion de censure soit adoptée, où les indépendantistes devraient s'allier avec Vox pour céder le pouvoir au PP. Cela montre une division au sein du paysage politique actuel.
García-Page a également exprimé ses doutes quant à la possibilité que la législature aille jusqu'à 2027. Il a déclaré : "Actuellement, Puigdemont est prisonnier de Sánchez, qui est, lui-même, prisonnier de Junts." Cela souligne la complexité de la situation politique actuelle, qu'il qualifie de labyrinthe sans issue.
Il a ajouté que, depuis le début, cette législature est difficile non seulement pour le gouvernement, mais aussi pour tous ceux qui l'ont soutenu, à l'exception de Bildu. Cela montre un déséquilibre croissant dans le soutien politique.
Selon son analyse, si l'Alianza Catalana annonçait sa candidature aux élections générales, cela pourrait compliquer davantage la situation pour les néo-convergents. García-Page a déclaré que les membres de ce groupe n'oseraient pas envisager des élections anticipées, étant piégés dans une situation sans issue.
Il a conclu que, même si certaines initiatives ont pu avancer, la décision la plus cruciale reste l'absence de budgets, ce qui complique encore plus la situation pour le gouvernement et ses soutiens.
En somme, la position d'Emiliano García-Page sur le PSOE et la situation politique actuelle révèle des tensions internes et des incertitudes quant à l'avenir. Son analyse met en lumière les défis auxquels sont confrontés les partis et les dirigeants dans un contexte politique en constante évolution.