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Podemos rejette "radicalement" le pacte PSOE-Junts pour "décentraliser le racisme" et acheter "des cadres d'extrême droite"

Publié le : 5 mars 2025

Rejet de la loi organique par Podemos

Podemos renforce sa position et ses arguments pour rejeter "radicalement" la proposition de loi organique convenue par le PSOE et Junts. Cette décision repose principalement sur deux idées : l'initiative est un accord pour "décentraliser le racisme" et son contenu est truffé de cadres d'"extrême droite" contre les migrants.

En conséquence, Podemos est passé d'un simple refus à une déclaration ferme qu'il votera "radicalement non". Cela signifie que, sans un changement total de la position des morados dans les mois à venir, la loi du PSOE et Junts est vouée à l'échec au Congrès.

Conditions de Podemos pour changer de position

La loi organique nécessite une majorité absolue pour être approuvée, soit au moins 176 voix. Cela est mathématiquement impossible sans le soutien de l'ensemble de la majorité investie de Pedro Sánchez, ce qui inclut Podemos. Sans les morados, les calculs ne tiennent pas et la proposition serait directement rejetée.

Pablo Fernández, secrétaire d'organisation de Podemos, a expliqué ce matin le rejet de son parti envers cette loi. Les conditions pour envisager un changement de position incluent l'acceptation de la régularisation de près de 500 000 migrants vivant et travaillant actuellement en Espagne.

La régularisation des migrants comme point de départ

Cette régularisation est liée à l'Initiative Législative Populaire (ILP) acceptée au Congrès, mais qui est actuellement bloquée par un manque de consensus politique. Podemos souhaite que cette régularisation se réalise et que Junts prouve qu'il a changé son discours et "n'est pas raciste".

Ces conditions doivent être remplies pour que Podemos envisage de changer sa position sur le pacte PSOE-Junts. Pablo Fernández a exprimé des doutes quant à la volonté de Junts de voter en faveur de cette régularisation, surtout en raison de sa concurrence avec Aliança Catalana sur le discours anti-immigration.

Critique du contenu de la loi

Fernández a souligné que la position de Podemos est "radicalement contre" cet accord. Il affirme que ce n'est pas un accord pour décentraliser les compétences, mais pour décentraliser le racisme. Cette loi, selon lui, adopte des cadres de droite et d'extrême droite.

Il a dénoncé que la loi affirme que l'immigration remet en question la soutenabilité en Catalogne, qu'elle constitue une menace pour l'identité et la langue catalanes, et qu'elle impacte les services publics. Pour ces raisons, Fernández considère que la seule position compatible avec les droits humains est de se situer "radicalement contre" cet accord.

Conclusion

En conclusion, Podemos reste ferme dans son opposition à la loi organique proposée par le PSOE et Junts. La nécessité d'une régularisation des migrants et un changement de discours de Junts sont des conditions essentielles pour tout dialogue futur. Sans cela, la loi est condamnée à l'échec au Congrès.

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