Le PSOE de Castilla y León a lancé un défi ce lundi au président de la Junta, Alfonso Fernández Mañueco. Ils lui demandent de convoquer des élections anticipées et de s'engager à soutenir que la liste la plus votée gouverne. Cette initiative vise à établir un cortafuegos contre l'ultra-droite, qui a fait partie de l'exécutif régional jusqu'à ce que Vox rompe ses coalitions en juillet dernier.
Selon la proposition adoptée par la nouvelle Exécutive des socialistes, les deux principales formations devraient accepter que celle ayant "un vote de plus" prenne les rênes. L'autre partie serait alors responsable de garantir stabilité et main tendue à l'adversaire. Cette approche, affirment-ils, pourrait freiner les politiques de Santiago Abascal, qui incluent des aranceles sur l'agriculture et le démantèlement des institutions.
Martínez a souligné que dans la discussion continue entre le PP et Vox, un point de rencontre a été trouvé. Cela concerne les comptes de la Communauté Valencienne, illustrant la facilité avec laquelle le PP oublie les griefs de l'extrême droite. Il a mentionné des sujets tels que le pacte vert européen, l'inégalité des femmes et la violence machiste.
De plus, il a critiqué la manque de réponse de Mañueco à la proposition de soutien du PSOE pour approuver des budgets sans dépendre de son ancien partenaire gouvernemental. "Nous sommes convaincus que si nous sommes majoritaires, notre projet sera aux antipodes", a-t-il déclaré.
Cette proposition du PSOE est cruciale pour contrer l'influence de l'extrême droite. Ils affirment que cela pourrait empêcher l'imposition de tarifs nuisibles aux agriculteurs. La nécessité d'un cortafuegos est d'autant plus pressante, car le PP ouvre la porte à ces politiques.
En somme, cette initiative vise à établir un cadre de gouvernance plus stable et à protéger les institutions. Le PSOE espère ainsi faire face aux défis posés par l'ultra-droite et garantir un avenir meilleur pour la région.
En conclusion, le défi lancé par le PSOE à Mañueco marque une étape importante dans la politique de Castilla y León. La proposition d'élections anticipées et de soutien à la liste la plus votée pourrait changer la dynamique politique. Il reste à voir comment le PP réagira à cette demande et si un véritable dialogue pourra s'instaurer pour le bien de la communauté.